"Le Chef de l'État n'a aucune intention de dépasser ce délai constitutionnel, le Chef de l'État n'a jamais nié la nécessité d'organiser les élections en 2023", rassure, à Top Congo FM, son porte-parole.

Alors que les évêques de la Cenco l'y exhortent vivement, Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba estime qu'il ne faut pas "prêter au Chef de l'État des intentions farfelues".

Tout en reconnaissant que "les évêques sont libres en tant que citoyens Congolais d'exprimer leurs craintes", il leur "demande de garder leur calme et de faire confiance. Qu'ils laissent le Chef de l'État dérouler son calendrier jusqu'à 2023".

Selon lui, "il n'y a aucune raison qui peut pousser les gens à douter de l'organisation des élections en 2023".

À ceux qui évoquent le retard dû notamment au manque de moyens, il rappelle que "ce n'est pas la première fois que l'organisation des élections en RDC soit confrontée à des questions des moyens".

Raison pour laquelle "le Chef de l'État demande à l'ensemble de la classe politique de l'accompagner pour qu'on respecte le délai constitutionnel en 2023".

Intervention personnelle

Le communiqué de la Direction de la presse présidentielle réagissant à l'appel de la Cenco "est une intervention personnelle. La présidence de la République n'a pas publié un communiqué, sinon il porterait la signature du directeur de cabinet".

Pour lui, "on ne peut empêcher à des personnes à titre personnel d'émettre des avis. Je ne veux entrer dans des problèmes de gestion interne".

Le porte-parole du Chef de l'État note qu'"il faut considérer cela comme une précipitation qui n'a pas respecté toutes les procédures pour être mis en ligne".
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