Le coordonnateur de la Dynamique pour une sortie de crise (Dysoc), Lisanga Bonganga voit de mauvais œil l’idée du recensement de la population comme prétexte avant l’organisation des élections de 2023.
Le cadre Lamuka a exprimé son mécontentement vendredi, dans une déclaration très musclée à l’égard du pouvoir en place.
« La Dysoc s’oppose farouchement à tout processus qui servirait de prétexte d’instauration d’une nouvelle dictature dans notre pays et à l’inorganisation des élections en 2023, conformément à la Constitution et à la récente déclaration de la CENCO dont elle salue promptement la clairvoyance », a-t-il déclaré.
Dans cette optique, le proche collaborateur de Fayulu a mis en garde quiconque menacerait la vie des prélats catholiques qui se sont prononcés courageusement sur cette question.
L’ancien ministre des Relations avec le Parlement invite la population à rester vigilante et à maintenir la pression sur les autorités du pays pour l’effectivité des élections dans le délai constitutionnel.
« La Dysoc invite vivement le peuple congolais à y veiller en tenant compte des dernières informations fournies par le président de la CENI sur l’organisation du quatrième cycle électoral en 2023 ».
Par ailleurs, Lisanga Bonganga a condamné ce qu’il qualifie, de violations intentionnelles des lois de la République au mépris des intérêts légitimes du peuple congolais par l’administration Tshisekedi.
« En réalité, c’est le president Felix Tshisekedi qui est chef de l’Etat et en même temps chef du gouvernement à dessein de disposer de la gestion du pays exclusivement entre ses mains », conclut-il.