Présidant le conseil des ministres le vendredi, le Président de la République, Felix Tshisekedi a instruit le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire(ESU), de mobiliser des moyens nécessaires qui permettront aux professeurs de produire les syllabus à mettre à disposition des étudiants.




Le successeur de Joseph Kabila s’était rendu le mercredi 05 mai à l’Université pédagogique nationale ( UPN ), pour lancer les travaux de réhabilitation des infrastructures de cette université.


Lors de cette descente, il avait promis aux étudiants de cette deuxième Université de la RDC la mise en place d’une connexion Wifi.


Dans son allocution, le Chef de l’Etat avait interdit scrupuleusement la vente des syllabus, promettant de se pencher sur la question des frais académiques et le transport des étudiants incessamment.


Pour le chantre de l’État de droit, le Wifi gratuit permettra aux étudiants de faire des recherches sur internet et leur évitera des dépenses d’achat des syllabus.


Le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Muhindo Nzangi avait lui aussi promis, lors de sa derrière sortie médiatique, de lutter contre les vices et défauts qui rongent les Universités et Instituts supérieurs en République Démocratique du Congo.


L’argent, le syllabus, le fascicule, le sexe, etc. sont des tares qui rongent les Universités et Instituts supérieurs.


Beaucoup d’étudiants se plaignent que les professeurs incorporent dans les syllabus les énoncés des travaux pratiques, rendant leur achat obligatoire.


Les étudiants qui n’achètent pas le syllabus ne peuvent donc pas prendre part à ces travaux pratiques.


Peut-on s’accorder que beaucoup d’universités sont concernées par ce phénomène.


Depuis un certain temps, des expressions très humiliantes ont même pris corps dans le monde de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la RDC : « les points sexuellement transmissibles, le code syllabus, les points politiquement transmissibles, le branchement, etc ».


Pour rappel de faits, en janvier 2020, l’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Thomas Luhaka Losendjola avait interdit strictement par l’instruction académique de l’année 2020, l’achat des syllabus et des notes des cours à tout enseignant qui en fait une condition pour la réussite et la participation des étudiants aux cours, aux séances de travaux pratiques, aux stages, aux interrogations et aux examens. Cette interdiction souffre d’application.

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