Ils ne l’ont pas oublié. Reconnaissant à leur « Tata cardinal », les jeunes sont les premiers à atteindre, par centaine, l’aéroport international de N'djili pour accueillir la dépouille du cardinal Monsengwo.
Nombreux viennent de paroisses de la partie Ouest de Kinshasa. Ils ont séché la messe les uns et les autres ont participé à la messe de samedi soir. Des procédés différents mais pour atteindre un seul objectif, arriver à temps et ainsi éviter des probables embouteillages.
Tous (ou presque) vêtus en t-shirts imprimés avec l’image de l’archevêque émérite et défunt cardinal Laurent Monsengwo. Ils sont regroupés dans les pubs d’à côté, les visages émus. Tout laisse à croire qu’ils seront certainement emportés quand ils verront le cercueil de leur défunt pasteur.
Monsengwo et les jeunes catholiques, la belle histoire
Ils sont attachés à jamais. Dès sa prise de fonction en qualité de cardinal (2010), Laurent Monsengwo avait instauré une rencontre annuelle avec tous les jeunes de la Capitale. De 2010 jusqu’à avant sa démission comme archevêque de Kinshasa, le prélat priait avec les jeunes chaque année, le jour de la fête des rameaux.
L’archevêque de Kinshasa avait l’habitude d’organiser cette Eucharistie dans les lieux publics, comme au stade (Martyrs de la Pentecôte ou Tata Raphaël ) où encore dans l’enceinte de l’Institut professionnel de la Gombe (IPG). Son remplaçant Fridolin Ambongo lui a emboîté le pas pour pérenniser cette belle initiative de communier chaque année avec la catégorie de citoyens de la ville.
