Dans une vidéo qui circule sur la toile, le président Félix Tshisekedi regrette et déplore quelques cas de violations des droits de l'homme commis par ses collaborateurs, sans qu'il ne soit au courant.

L'homme rappelle avoir combattu la dictature depuis Mobutu jusqu'à Joseph Kabila en passant par M'Zée Laurent-Désiré Kabila, et rassure qu'il ne peut accepter que son régime verse dans de telles pratiques décriées hier.

"Maintenant que je suis moi-même acteur du pouvoir, nous avons souvent eu à déplorer des cas de violations des droits humains de notre propre régime, des arrestations arbitraires, répressions brutales... et nous ne sommes pas toujours au courant...", a déclaré Félix Tshisekedi.

Cela a suscité de vives réactions, surtout de la part de certains cadres de l'ancien régime qui sont montés au créneau pour soutenir que ce qu'a dit Tshisekedi vaut aussi pour Joseph Kabila à qui on imputait tous les cas de violations des droits de l'homme à travers le pays.

Dans sa réaction, Marie-Ange Mushobekwa, ancienne ministre des Droits humains, dit que "j'ai beaucoup apprécié cette intervention du président Tshisekedi, sa sincérité. Lorsqu'on exerce le pouvoir, on réalise que ce n'est pas facile. Souvent le chef n'est pas au courant des violations des droits de l'homme par ses collaborateurs; c'est-à-dire que ceux-ci agissent seuls sans ordre reçu. Valable pour Joseph Kabila Kabange aussi", a-t-elle conclu.

Le chef de l'État devra donc avoir des antennes sur toute l'étendue du territoire national pour que rien ne lui échappe, surtout en cette sensible matière des droits de l'homme qui joue beaucoup dans le bilan d'un mandat à la tête du pays.
LM
congo-press.com (MCP)

 

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