''Si le recensement est un calcul, comme disent les proches du président de la République, pour organiser les élections présidentielles en 2025, cela ne passera pas", prévient, sur Top congo fm, le secrétaire permanent adjoint du PPRD Ferdinand Kambere.





"Le recensement tel qu'il est en train d'être lancé ne doit pas devenir un prétexte plus tard pour dire que les moyens sont utilisés pour le recensement et que la CENI devra attendre".

Ferdinand Kambere relève que "partant d'abord du discours du président du Sénat, le gouvernement veut mettre la charrue avant le bœuf, avant tout consensus. Que fait-on des élections présidentielles de 2023?".

Il reste convaincu que "le gouvernement doit rassurer tout le monde pour qu'on soit sûr que cela ne va pas handicaper les élections. Qu'on se mette sur la table pour parler. Il y aura des discussions sur la loi électorale et sur le calendrier".

Doter le pays d'un fichier de l'État civil

Le recensement est le "meilleur moyen de mettre fin à la question de l'identification des Congolais et de donner la possibilité au pays d'avoir un état civil fiable sur la base duquel on peut planifier les politiques publiques, y compris les questions des élections", estime, par contre m, Me Sylvain Lumu, expert électoral.

"Le travail qui a déjà été fait en termes de préparation par l'Office national d'identification de la population (ONIP) balise déjà le chemin".

Alors que plusieurs inquiétudes sont exprimées par différents acteurs politiques sur le risque d'un éventuel glissement à cause de l'organisation du recensement, Sylvain Lumu explique que "sur les questions électorales, lorsqu'il n'y a pas communication et construction de consensus avec les parties prenantes il est possible que lorsqu'un stylo écrit bleu, que quelqu'un te dise qu'il est plutôt rouge".

Me Sylvain Lumu relève : "il est important d'expliquer aux parties prenantes les questions qui relèvent de la planification électorale, de la programmation des axes stratégiques d'intervention et de dispensation électorale".

Lors de son discours pour la clôture de la session de mars à la chambre haute du parlement, Modeste Bahati Lukwebo avait notamment souhaité que ''le moment venu, le gouvernement dégage des moyens conséquents pour l'effectivité (des élections de 2023) et pour l'organisation préalable du recensement tant attendu".

Le 5 juillet dernier, le Premier ministre Sama Lukonde a décidé de la mise en place d'une commission spéciale pour élaborer, endéans 10 jours, la feuille de route du processus de recensement et d’identification des Congolais en perspective des élections de 2023.

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