Il le disait à la suite de la correspondance du bureau politique du FCC au speaker de la chambre basse du parlement dans laquelle, il rappelait n’avoir délégué personne pour son compte pour la composition de la CENI.
« Le Bureau politique du FCC m’a envoyé une lettre pour signifier que le FCC ne déposait pas ses dossiers à ce stade. De deux, le FCC ne participe pas à la commission paritaire. J’ai dit à l’honorable Manara je prends bonne note. Mais allez dire à votre bureau politique que nous avons construit avec vous FCC, opposition, un consensus. L’acte existe, le document a été lu en plénière ici. Ce qui nous a conduit à faire voter la loi et à la faire promulguer, nous avons réparti les compétences au sein de la commission avec vous. Aujourd’hui, si vous n’êtes pas disposés à participer à la commission paritaire, c’est votre droit. Mais le jour que vous accepterez de participer au processus, vous aurez votre commission et il n’y aura personne de l’union sacrée avec vous. Alors, il n’y a pas de débauchage et il n’y en aura pas », a a déclaré Christophe Mboso avant de clôturer la plénière de ce jour.
Le président de l’assemblée reproche à ses collègues la stratégie de pourrissement et de blocage.
« Vous avez adopté la stratégie de pourrissement et de déblocage. Nous, on ne vous suit pas. Nous poursuivons, la commission va travailler et nous ferons rapport. Le jour que vous viendrez, vous allez siéger seuls », a-t-il poursuivi.
Dans une déclaration à la presse lors de la plénière du jeudi dernier, le député Manara entouré de ses collègues du FCC avait notamment évoqué la réclamation du poste de rapporteur à la CENI et le manque de consensus autour du président de la CENI, comme principales raisons de la rétention de leur famille politique à ce processus de mise en place des membres de la CENI.
Moise Dianyishayi