Si pour les uns, cette émission date d’avant l’adhésion de l’artiste-musicien au parti cher au président du Sénat, pour les autres, cette émission a été tournée le jour même de son entrée à l’AFDC. Mais seulement, la position tranchée d’Antoine Agbepa Mumba dit Koffi Olomide vis-à-vis du pouvoir, devrait certainement et sans doute embarrasser le «Vieux Maradona».
« Le bilan est négatif et on a qu’à regarder la situation actuelle de notre pays. Même ses collaborateurs les savent mieux que moi. Et étant vrai citoyen, le bilan positif signifie qu’on a recouvré le développement, la paix et la sécurité, mais c’est ne pas le cas et tant qu’on restera dans une situation d’instabilité, le bilan du président sera toujours négatif », a affirmé Koffi Olomide très critique sur le bilan de mi-mandat de Félix Tshisekedi
Du monde sans foi ni loi de la musique vers un autre de la même nature, Koffi Olomide risque de faire très mal à Modeste Bahati Lukwebo qui lui, est très subtile et fin au point qu’il réussit souvent proprement ses coups sans bruits ni fracas. Mais avait-il eu le temps de briefer suffisamment son sulfureux nouvel adhérent ? Toujours est-il qu’en apportant une dose de polémique dans sa première prise de parole depuis qu’il a adhéré officiellement dans le parti de Bahati, le grand Mopao comme à son goût, s’attirera la foudre et le rejet de tous les pro-Fatshi. Non seulement et c’est le moins que l’on puisse dire, il embarrasse sérieusement son président du parti qui a déjà déclaré soutenir Félix Tshisekedi pour un deuxième mandat en 2023.
Or, Il y a peu sur les antennes de France 24, Koffi Olomide affirmait la sortie prochaine de son album avec une quarantaine de titres. Et si ce n’était que du buzz pour la promotion de son album à venir ?
Il faut signaler que dans le monde musical, Koffi Olomide est le deuxième grand connu à adhérer à l’AFDC après Werrason qui a été même candidat aux législatives de décembre 2018 qu’il aurait remportées, mais a été tout simplement écarté et privé de son siège à l’Assemblée nationale à cause de calculs politiciens et des coups bas au sein du FCC.