Deux confessions religieuses voudraient rencontrer le Chef de l’État, Félix Tshisekedi. La Conférence épiscopale nationale du Congo ainsi que l’Église du Christ au Congo compte désormais sur l’arbitrage du président de la République sur la désignation de leur repensant à la Commission électorale nationale indépendante. Le président de la CENCO Marcel Utembi et celui de l’ECC André Bokundoa ont saisi la présidence de la République dans le but de rencontrer le Chef de l’État « urgemment ».
Mais d’après l’analyste politique congolais et président de l’ONG Défendons Kinshasa, Dieumerci Matondo, pour espérer être reçu par le Chef de l’État, « les confessions religieuses doivent d’abord trouver un compromis entre eux ». Il trouve anormal que les religieux soient incapable de parvenir à un consensus sur la désignation de celui doit remplacer Corneille à la tête de la CENI.
« C’est inconcevable. Nos pères religieux doivent être de modèles, un recours en cas d’un conflit. Mais nous constatons avec regret que cela n’est pas le cas aujourd’hui. Comment les religieux ne peuvent pas se mettre d’accord. C’est au pouvoir du monde de trouver auprès du divin l’arbitrage, c’est le contraire qui nous étonne », s’indigne Dieumerci Matondo avant de réitérer son appel.
« Que les confessions religieuses s’entendent d’abord entre eux. C’est insensé d’espérer l’arbritage du Chef de l’État, Félix Tshisekedi bien que l’homme se paix », a-t-il conclu.
Au mois de Juillet de l’année passée, ces deux confessions religieuses avaient écrit à Félix Tshisekedi pour lui demander de ne pas investir Ronsard Malonda, entériné selon eux de façon « irrégulière » par l’assemblée nationale dirigée à l’époque par Jeanine Mabunda.
Aujourd’hui, l’impasse est entre les confessions religieuses. Sur les 8 confessions qui composent cette plateforme, 6 ont opté pour Denis Kadima comme leur délégué à la CENI. La Cenco et l’Ecc font bloque contre ce profil qu’elles jugent proche du pouvoir.
