Le samedi 4 septembre 2021, POLITICO.CD a publié un article sur une affaire de “rétrocommission” à l’enseignement supérieur et universitaire. Se sentant lésé par les affirmations du cabinet de Muhindo Nzangi ” portant atteinte à leur réputation”, la rédaction d’OKAPINEWS tient son droit de réponse.
Droit de réponse
RDC-Dossier 10% de rétrocommission à l’ESU : face à l’évidence, le cabinet de Muhindo Nzangi divague, tergiverse et s’enfonce davantage !
Dans une sorte de droit de réponse publié par certains médias en ligne, le cabinet du Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire essaye de se défendre sans convaincre sur le dossier relatif au paiement de la rétrocommission de 10 % exigé à tous les missionnaires de la scolarité de ce ministère.
Au lieu d’aborder le fond de l’article publié par Okapinews.net à ce sujet, le cabinet du Ministre verse non seulement dans les insultes mais aussi aux mensonges, accusant notamment le gestionnaire de ce média d’avoir tenté de faire du chantage au Ministre Muhindo Nzangi.
Pire encore, ce texte approximatif et propagandiste des proches du ministre Muhindo accuse le cabinet du député national Steve Mbikayi d’être à la base de cette publication.
OKapinews.net est un média privé qui assume seul ses publications. Le député national Steve Mbikayi, ancien Ministre de l’ESU, n’a rien à voir avec l’article qui démontre, noir sur blanc, que les agents sont obligés de payer les 10% de leur frais de mission au cabinet du Ministre.
La grande question est celle de savoir si Steve Mbikayi est-il signataire de ce document ? Pourquoi le député national Steve Mbikayi n’a pas combattu son successeur à l’ESU, le ministre Thomas Luhaka et ne viendra combattre que Muhindo Nzangi ? Une déduction qui n’est logique que dans les esprits de ceux qui l’ont fécondée.
En réagissant avec une bassesse rare, le cabinet du ministre veut chercher des faux-fuyants pour justifier cette forme de retrocommission qui s’apparenterait à une escroquerie. OKapinews.net qui détient toutes les informations relatives à ce sujet persiste et signe que les agents et cadres missionnaires de la scolarité payent les 10 % aux membres du cabinet du Ministre de l’ESU depuis le début de la mission.
‘’Ce sont les collaborateurs du Ministre eux-mêmes qui perçoivent cette somme avant le partage de l’argent par tous les missionnaires’’, déclare un des missionnaires.
Aussi, le document du secrétaire général authentifié par le cabinet du Ministre lui-même est très clair. C’est bien écrit ‘’sur instruction du Ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire…’’.
Destination de ces 10% de frais de mission
Le contrôle de scolarité est une mission qui concerne exclusivement deux directions de l’Enseignement Supérieur et Universitaire à savoir la DSA (Direction des services académiques) et la DESP (Direction des enseignements supérieurs privés). Mais pour permettre à tous les agents de trouver un peu de moyen, cette mission est à ce jour diversifiée. Ce sont donc ces deux directions qui ont la charge de traiter les rapports et non une coordination créée par le cabinet du Ministre.
Depuis toujours, aucun ministre n’a exigé le paiement de ces frais de mission à son cabinet.
‘’Depuis quand le cabinet du Ministre exploite les rapports des missions de scolarité ? C’est une forme d’escroquerie. Si le Ministre avait l’intention de créer cette commission, il devait lui-même payer et non ponctionner dans ce que nous gagnons difficilement d’ailleurs. Que le Premier ministre réagisse, c’est une escroquerie‘’, dénonce un Directeur de ce ministère.
Les faits sont tellement têtus. Et face à une vérité, on s’incline simplement, au lieu de trouver des boucs émissaires.