À l'en croire, sur un financement prévu de 3 milliards USD, le montant investi par la partie chinoise se chiffre à 825 millions USD (intérêts non compris).
"Ce qui dégage un taux d’exécution de 27,5% de ce deuxième volet du contrat sino-congolais", lit-on dans le compte-rendu du conseil des ministres signé par le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication, Augustin Kibassa.
Selon la même source, ce montant a été affecté à l’exécution de 40 projets dont 27 sont achevés et 13 en cours d’exécution.
"Un programme séquencé en 6 phases a été proposé́ pour le décaissement du solde de 2 milliards USD restants sur la période 2021-2025. D’où, la nécessité de libérer les tranches de 150 millions USD prévues pour 2021et 300 millions USD pour 2022", a suggéré le ministre des Infrastructures.
Le ministre des Infrastructures et Travaux Publics a aussi suggéré au Conseil de convaincre Sicomines SA, au regard des flux de trésorerie enregistrés, à revoir son plafonnement du financement des projets d’infrastructures actuellement chiffré à 1,053 milliard USD.
Abordant dans le même sens, la ministre des Mines, Antoinette N'samba, s’est penchée sur l’exécution technique et financière du projet minier concerné par ce partenariat sino-congolais.
Il en ressort qu’environ 2,454 milliards USD a été jusqu’alors effectivement investis sur un financement prévu de 3,2 milliards USD, soit un taux d’exécution de 77%.
En ce qui concerne les problèmes majeurs d’ordre juridique, technique et financier constatés dans la convention de collaboration, la ministre des Mines a suggéré notamment une évaluation de l’exécution du projet minier par une Commission interministérielle pour déterminer les dépenses engagées dans la mise en œuvre du projet et de se rendre compte du taux réel de l’exécution de la convention en vue d’envisager le futur.
Après débats et délibérations, ce dossier a été adopté à charge pour la Commission de soumettre les conclusions de ces travaux au Conseil dans deux semaines.
Jephté Kitsita