C’est le président brésilien qui a été le premier chef d’État à s’exprimer ce mardi 21 septembre lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Jair Bolsonaro a dit qu’il voulait changer l’image du Brésil à l’extérieur. Il a parlé pandémie et Amazonie, mais ses propos ont suscité de nombreuses réactions dans son propre pays.

Alors qu’il n’est toujours pas vacciné, Jair Bolsonaro s’est réjoui du fait que près de 90% de la population adulte a reçu, selon lui, au moins une dose de vaccin. Mais il a de nouveau suscité la polémique en vantant les mérites d’un soit-disant « traitement précoce » à base de chloroquine, très critiqué par la communauté scientifique. La commission parlementaire d’enquête, qui planche actuellement sur le sujet, a condamné ces propos, alors que le bilan de la pandémie s’approche des 600 000 morts.
« Un pays qui n'existe pas »

Mais c’est surtout sur l’Amazonie que les réactions ont été les plus virulentes. « Au cours des trois dernières années, le Brésil a battu des records successifs de déforestation », souligne le Fonds Mondial pour la Nature. « Un président qui néglige la crise climatique, parle d’un pays qui n’existe pas », assure, de son coté, Greenpeace. Et Márcio Astrini, secrétaire exécutif de l’Observatoire du Climat, de conclure : « Il n’y a qu’un seul moyen pour que le président Bolsonaro puisse contribuer à améliorer l’image du Brésil : ce serait de monter à la tribune, et de dire : "Je démissionne". »



RFI  Avec notre correspondant à Sao Paulo, Martin Bernard


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