Alors que le camp Katumbi qui se sent indirectement visé par cette proposition de loi jugée anticonstitutionnelle voit l’affaire aller dans une bonne direction; Noël Tshiani comme pour rétorquer et calmer les esprits est revenu sur cette question-débat dans un message publié sur son compte Twitter dans lequel il affiche un maximum d’optimisme et de sérénité.
« Le calendrier de la session parlementaire de septembre contient 64 matières, dont 22 nouvelles, 28 arriérées, 9 non législatives et 5 textes des lois sous examen au Sénat. Le calendrier reste ouvert. La Loi Noël Tshiani n’y est pas, mais elle surgira. Soyons serreins », a indiqué le candidat malheureux à la présidentielle de 2018 , qui suit de très près les activités et travaux parlementaires à l’Assemblée nationale.
Cet espoir console Noël Tshiani qui se bat comme un bon ouvrier pour faire passer sa controversée proposition de loi sur le verrouillage de certaines fonctions régaliennes en RDC afin d’éviter l’infiltration au sommet de l’État.
Pour l’heure, le moins que l’on puisse dire est que ce projet de loi est mis au frigo. La plupart des forces politiques et sociales se sont levées contre la « loi Tshiani », le rejet de celle-ci est patent dans la mesure où l’UE semble apporter son soutien au président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi.
La réponse du président de l’Assemblée nationale lors de son arrivée à Lubumbashi est une preuve suffisante que la loi Tshiani risque d’être jetée dans les décombres de l’histoire puisque non « prioritaire » pour la RDC et son peuple. Ceci lui garantit déjà une mort rapide au feuilleton. Noël Tshiani ne devrait-il pas changer de fusil d’épaule ? C’est la seule option qui lui reste à lever car tout est quasiment clair sa loi ne passerait pas. S’il y tient mordicus, il risque de regretter doublement l’énergie qu’il a carburée pour faire triompher la force de ses idées.
GABA.T
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