7 septembre 1997 - 7 septembre 2021, 24 années jour pour jour que le Maréchal Mobutu, président du Zaïre, quittait la terre des hommes au Maroc où il s’est exilé. Sur cette date historique rattachée au type d’hommages à lui rendre et au rapatriement de sa dépouille, le député provincial Désiré Mbonzi wa Mbonzi affirme que la non-prise en compte de ce dernier point relève tout d’abord de ”l'irresponsabilité de ceux qui ont dirigé la République démocratique du Congo”.
"Laurent-Désiré Kabila est arrivé au pouvoir, il croyait punir Mobutu et sa famille alors qu'il se punissait lui même, c'est une honte. Il faut qu'aujourd'hui le peuple congolais reécrivent son histoire. Félix Tshisekedi est là, il se bat semble-t-il, il négocie le rapatriement de ce corps. Il faut que cela soit un comportement et non un intérêt politique. Ce n'est pas à vouloir conquérir les esprits de la famille et des sympathisants de feu le maréchal mobutu".
Pour Désiré Mbonzi wa Mbonzi, permettre aux frères de Mobutu d’occuper des postes stratégiques ”serait une bonne façon d'honorer sa mémoire”.
”Après moi, c'est le déluge disait”, l'ancien chef de l'État Mobutu. Une prophétie qui a pris corps, explique le député Mbonzi wa Mbonzi.
"Ici s'accomplit sa propre prophétie qui avait dit qu'après lui c'est le déluge, un déluge dans le mental du congolais, un déluge dans tout ce qui a comme acte qui se pose dans la société congolaise. Le congolais a perdu de repère, la culture et l'identité congolaises ont été complètement bradées à cause des intérêts égoïstes, à cause de l'immaturité de la classe politique congolaise", soutient l’élu de Kinshasa, au cours d’un entretien avec Media Congo Press (MCP).
A 67 ans, feu le Maréchal Mobutu, deuxième président de la République démocratique du Congo alors Zaïre, est décédé au Maroc où il a également été enterré dans la plus stricte intimité en présence de quelques membres de sa famille biologique.
Daniel Aloterembi