Moïse Katumbi est arrivé, lundi 8 novembre 2021 en Europe pour une visite privée de quelques jours programmée de longue date. Information rapportée par son porte-parole, Olivier Kamitatu.

Cette visite à la hâte est très symbolique. Elle cache mal l’échec de la tournée européenne des évêques catholiques et de l’Église du Christ au Congo. Pour rappel, deux des huit confessions religieuses engagées dans le processus de désignation des animateurs de la CENI ont quitté Kinshasa au mois d’août de la même année pour l’Occident.

Au menu du voyage, la question politique, sécuritaire et sociale de la RDC. Parmi les acteurs ciblés, l’Union Européenne. Mais l’UE n’a pas été séduite par les déclarations des princes de l’église, entretemps la candidature de Denis Kadima au poste de président de la CENI a été validée et l’affaire bouclée. Pourtant, l’Union Sacrée, famille politique du Chef de l’État, Félix Tshisekedi tendait à sa chute. Moïse Katumbi considéré comme poids lourd de cette plateforme menaçait de plier bagage au cas où le Président de la République entraînerait la candidature de Kadima. Une lettre ouverte a même été adressée au Chef de l’État en ce sens.

Mais rien de concret. Les omelettes étaient déjà cuites, le vin déjà tiré. Le camp Katumbi espérait aux navettes des évêques catholiques et de l’ECC. Mais au bout du compte, échec cuisant. Le train pour des élections que beaucoup considèrent chaotique était déjà en marche. Pas question de marche en arrière. Et en l’absence totale de consensus au sein même de l’Union Sacrée et face à l’échec des religieux, Katumbi a décidé d’aller seul dénoncé ce que certains qualifient de dérive dictatoriale du régime en place.

La Tribune Plus

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