Devant le chef de l’Etat, le président de la Cour de cassation a dénoncé les « résistances des membres du Gouvernement, des responsables des services et établissements publics, aux décisions de justice ». Les journaux parus mardi 9 novembre à Kinshasa commentent abondamment ce discours prononcé lors de la rentrée judiciaire de la Cour de cassation.

Une nouvelle année judiciaire a été ouverte au Conseil d’Etat, lundi 8 novembre 2021, au terme d’une audience publique et solennelle de la rentrée judiciaire organisée au Palais du peuple et présidée par le Professeur Félix Vunduawe te Pemako. « Malgré toutes les précautions, l’on assiste malheureusement aux résistances des Membres du Gouvernement, des responsables des services et établissements publics, aux décisions de justice », écrit La Prosperité, citant le président de la Cour.

C’est ainsi que « le Conseil d’Etat sollicite l’accompagnement du Chef de l’Etat », qui a assisté à l’audience solennelle et publique de sa rentrée judiciaire exercice 2021- 2022, selon Tempête des Tropiques.

« Nous en appelons à l’attention de Votre plus Haute autorité pour qu’il ne soit plus concevable qu’un représentant de l’État, quel que soit le niveau de sa responsabilité, se permette de remettre en cause les décisions de justice. Le faire, c’est déjà dénouer de tout sens votre conviction de l’État de droit. Mais pas seulement, c’est aussi méconnaître votre autorité, parce que ces décisions sont exécutées au nom du Président de la République, chef de l’Etat, magistrat suprême », a souligné Félix Vunduawe, s’adressant à Félix Tshisekedi.

L’Avenir renchérit avec d’autres extraits de ce même discours : « En plus, le Conseil d’État sollicitera de votre plus Haute Autorité, le détachement d’une unité de police judiciaire des parquets près les juridictions de l’ordre administratif, sous l’autorité du Procureur général près de Conseil d’État, pour l’accompagner dans sa noble et pénible tâche de veiller au respect de l’exécution des décisions de justice. Ce sera le début de solution pour mettre fin à certaines pratiques que nous constatons dans le comportement de certains hauts responsable responsables de l’État ».

Sur un tout autre chapitre, Forum des AS revient sur le double attentat de Chanzu et Mbila, se demandant s’il ne s’agissait pas d’un « défi à l'état de siège ». Les nouveaux combats qui ont opposé les FARDC aux assaillants, bien que non encore identifiés, amplifient la problématique de la sécurité dans la partie orientale du territoire national congolais, indique le tabloïd, avant de renchérir :

« On croirait rêver. Pourtant. Jomba, groupement du territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu, s'est réveillé hier lundi 8 novembre, sous des tirs à l'arme lourde et légère, à la suite des affrontements entre les Forces armées de la RD Congo (FARDC) et des assaillants non autrement identifiés qui, dans la nuit du dimanche 7 à lundi 8 novembre, ont doublement attaqué les collines de Chanzu et Mbiza, situées non loin de la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda ».

 

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