Ce message phonique, signé par John Bope Mabudi, directeur chargé de l’Administration et Finances, est ainsi libellé : « …vous informer que la prime de la gratuité accordée aux enseignants du primaire a bien été captée par les services du Budget et des Finances et intégrée à l’état liquidatif de la paie du 1er trimestre 2022. Pour la paie du mois de décembre 2021, l’enveloppe relative à cette prime est déjà dans la chaîne de la dépense et elle sera payée manuellement à travers les comptables publics en attendant son intégration dans l’enveloppe de paie. »
En cette fin d’année, un tel message était particulièrement opportun pour dissiper tout quiproquo ou éviter qu’on revive certaines incompréhensions qu’on a connues à Mbuela Lodge, à Kisantu, lors des négociations de la Commission paritaire. On se souvient que la précision amenée par le ministère de l’EPST, limitant le champ d’application de la gratuité au seul cycle primaire des écoles publiques avait provoqué quelques réactions. Plusieurs délégués s’étaient alors inquiétés à l’idée de voir les enseignants du primaire, faire face à un nombre croissant d’enfants attirés par la gratuité, sans avoir pour cela une compensation car le cycle étant – conformément à notre Constitution – totalement gratuit.
Bannir le retour de la pratique de prise en charge des enseignants par les parents d’élèves
Les ministres de l’EPST, du Budget et des Finances étant présents ou représentés, la solution a été trouvée pour allouer aux enseignants de ce cycle primaire cette prime. Par ailleurs, ceux qui ne sont pas concernés par la gratuité, c’est-à-dire, ceux du secondaire allaient bénéficier d’un appui à payer par les parents ; appui que les autorités provinciales devaient apprécier la hauteur au cas par cas pour les établissements scolaires de leurs juridictions, en tenant compte de certains critères sociaux propres à leurs provinces pour éviter le retour sauvage de la prise en charge des salaires des enseignants par les parents d’élève.
En outre, on se doit de retenir que les salaires de tous les enseignants – au primaire comme au secondaire – ont été améliorés grâce à l’application de cette politique de la gratuité ; sans oublier également l’augmentation sensiblement des frais de fonctionnement alloués aux écoles publiques.
SAKAZ