S’il a déjà fait des «pleins» ailleurs, ce n’est pas dans son terroir qu’il allait passer à côté de la plaque. Félix Antoine Tshisekedi a prouvé qu’il reste toujours en communion avec sa «base» d’origine. L’accueil délirant lui réservé le vendredi 24 décembre 2021 à Mbuji-Mayi, le point de départ de sa tournée dans l’espace Grand Kasaï, en est l’illustration la plus parfaite.


Arrivé à bord d’un avion de la compagnie aérienne nationale «Congo Airlines», en compagnie de son épouse, Denise Nyakeru, le Président de la République a eu droit à un bain de foule monstre. Amassés tout le long du parcours de son cortège, de l’aéroport de Bipemba jusqu’au terrain Bonzola devant la cathédrale de l’église catholique où il devait s’adresser à la population, les «Mbuji-Mayiens» ont manifesté leur amour et leur attachement au fils du terroir.


Dans son adresse, après avoir exprimé ses remerciements pour l’accueil lui réservé avec l’ensemble de sa délégation et présenté la première Dame à ses «beaux-frères», Félix Tshisekedi a fait savoir à la population qu’il avait plusieurs dossiers à traiter avec elle.

Le Premier dossier c’est vous demander d’essuyer les larmes que vous gardez depuis la disparition de notre leader en 2017. Car, la lutte pour laquelle il avait sacrifié sa vie a abouti. Aujourd’hui, l’UDPS est au pouvoir. Mais, a-t-il insisté, «le pouvoir qu’on a obtenu n’est pas pour la jouissance égoïste mais plutôt pour promouvoir le développement de l’ensemble de notre pays, la République Démocratique du Congo».


Le deuxième dossier était lié aux inquiétudes qu’ils se partageaient, à tel point que certains avaient même commencé à le dénigrer, l’accusant d’être plus tourné vers le terroir de sa belle famille où il se rend de temps en temps.

«Non», a-t-il répliqué, avant de fournir des raisons de l’absence de visite à ses frères, soeurs du Grand Kasaï. Il a rappelé qu’en accédant à la magistrature suprême, il a promis dans son serment de tout faire pour éradiquer l’insécurité qui sévit à l’Est du pays. A l’instar du clan, lorsqu’un membre est attaqué, c’est l’ensemble qui est préjudicié. D’où, il fallait commencer par s’impliquer pour mettre en place des mécanismes devant conduire au résultat.


Après ces explications visiblement tombées dans des bonnes oreilles, le Chef de l’Etat a demandé aux «Mbuji-Mayiens» de ne pas continuer à se lamenter, d’essuyer leurs larmes. Car, il est là et n’oublie pas leurs problèmes, notamment le dossier MIBA, la carence d’eau potable et d’électricité, le manque d’infrastructures de base, etc.

Concernant la MIBA, il leur a assuré que la société reprendra ses activités parce qu’elle conserve encore tout do, potentiel minier, en dépit des coups montés par des gens de mauvaise foi visant à tuer l’entreprise afin de condamner les Kasaïens à la misère.

«Mais, ne perdez pas l’espérance, car l’année prochaine sera consacrée à la réalisation de plusieurs projets».


Félix Tshisekedi a dit aux Mbuji-Mayiens qu’il savait que nombre d’entre eux se demandent pourquoi avoir attendu si longtemps à savoir trois ans après, pour lancer des projets en faveur du Grand Kasaï ?

Justification : on a perdu pratiquement deux ans avec la coalition qui naviguait à contre-courant en combattant tous les projets qu’il initiait pour le bien-être des Congolais. Il a fallu beaucoup de courage politique pour y mettre fin.

Aujourd’hui, grâce au gouvernement de l’Union Sacrée, lueur de la prospérité pointe déjà à l’horizon avec l’augmentation des recettes du trésor. Ce qui présage un avenir prometteur pour les Congolais.

Il a promis de mettre son séjour à profit pour entendre toutes les catégories de la population, les travailleurs de la MIBA et ceux d’autres services, les jeunes et vieux, les mamans en vue d’enregistrer leurs doléances. Car, il leur a apporté de bonnes nouvelles.

La communion était parfaite entre Tshisekedi et les Mbuji-Mayiens.

Dom Shambuyi. Le Phare

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