Selon les instructions du chef de l'Etat, ce Plan d'action devra tenir compte de 5 piliers, à savoir :
- Promouvoir de manière significative, sur les plans national et international, la musique congolaise, en général, et la Rumba congolaise, en particulier ;
- Redynamiser le dispositif national de lutte contre la contrefaçon et la commercialisation illicite, sous toutes ses formes, des œuvres d’art musical congolaise, tant sur le territoire national qu’en dehors de ce dernier ;
- Assurer un suivi permanent des travaux de construction du centre culturel et artistique pour l'Afrique Centrale destiné notamment à offrir un cadre d’expression plus approprié à la Rumba congolaise ;
- Organiser des mécanismes de capitalisation nationale et internationale de la Rumba congolaise en tant qu’outil de création des richesses pour l’économique nationale ;
- Organiser, en partenariat avec le Gouvernement de la République du Congo, des mécanismes conjoints de promotion de la Rumba congolaise.
Félix Tshisekedi a également rappellé le thème retenu par l'Union africaine pour l’année 2021 : « Arts, culture et patrimoine : un levier pour construire l’Afrique que nous voulons ». Il a rappelé que ce credo était pour lui un engagement de faire de la culture un pilier majeur de la mandature de la RDC à la tête de cette institution africaine.
Rappelons que l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) inscrit officiellement la rumba congolaise dans la liste représentative des patrimoines immatériels de l’humanité, le 14 décembre dernier. C’est l’aboutissement d’un travail de longue haleine qui a mobilisé plusieurs scientifiques de deux rives du fleuve Congo.
Djodjo Vondi
congo-press.com (MCP)