La Société Congolaise pour l'État de Droit (SCED) appelle le député provincial, Dibinga Mpolesha, à démissionner après la circulation de sa sextape dans les réseaux sociaux.
Cet appel est contenu dans une correspondance de la SCED adressée au député concerné, dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD le mardi 21 décembre 2021.
Selon cette structure de la société civile, les centres Kasaiens ont été « choqués et scandalisés par les images qui ont circulé dans les réseaux sociaux compromettant sa double dignité de député et d'autorité coutumière ».
« La Société Congolaise pour l'État de Droit juge votre comportement indigne et inacceptable à ce niveau de responsabilité et vous suggère de déposer librement votre démission, en vue laver l'opprobre et discrédit que vous avez jetés délibérément sur votre noble fonction. À défaut de le faire, elle demande au président de l'Assemblée provinciale de bien vouloir se saisir de ce dossier insidieux afin de déclencher une procédure disciplinaire à votre endroit, pour sauvegarder l'intégralité de la première institution de la province », lit-on dans cette correspondance.
En outre, l'ONG Enfant-Avenir appelle toute personne éprise d'un sens de responsabilité d'épargner les enfants à l'exploitation des images pornographiques tournées par des jeunes filles de la ville de Kananga et exhorte la Justice de diligenter une enquête pour démanteler ce réseau.
« Enfant-Avenir-ONG demande à toute personne éprise d'un sens de responsabilité morale, d'épargner les enfants à l'exploitation des images et vidéos (sextapes) immorales et anti-sociales publiées depuis le weekend passé dans les réseaux sociaux à Kananga. À cet effet, nous recommandons vivement à la Justice de diligenter une enquête pour démanteler ce réseau afin que chacun (e) réponde de ses actes », lit-on dans le communiqué de cette organisation.
Il sied de rappeler que depuis quelques jours, des vidéos pornographiques et sextapes tournées par les centres Kasaiens, circulent dans les réseaux sociaux. Une situation que déplorent les forces-vives locales.
Alain Saveur Makoba, à Kananga
