Le discours du Chef de l'État sur l'état de la nation continue à susciter les réactions au sein de la place politique congolaise.

Platini Tshimpumpu, Expert Juriste Politologue au sein des services du conseiller spécial du Chef de l'État en matière de lutte contre la pauvreté a salué ce discours prononcé selon lui, dans un contexte inédit.

"Il s’agit tout d’abord d’un compte rendu annuel et constitutionnel d’un Chef d’état, sur l’état de la nation, à ses compatriotes. La particularité, c'est que celui-ci a été rendu dans un contexte inédit, celui des révélations de détournement de deniers publics, de libération de certains prisonniers emblématiques, de l’état de siège et de mutualisation des forces armées de l’Ouganda et la RDC, aussi et surtout celui du bilan mi-parcours du Gouvernement SAMA", a-t-il dit dans une interview accordée à election-net.com.

D'après lui, tout congolais épris de justice devrait soutenir le chef de l'État dans sa lutte contre l'impunité en République Démocratique du Congo (RDC), mais surtout dans son combat de vouloir remettre l'appareil judiciaire sur le rail.

" Mettre la personne qu'il faut à la place qu'il faut", ne suffit pas d'après lui. Cependant, il propose l'amélioration des conditions de vie de tous les personnels judiciaires.

"(…) Cette attitude devrait être celle de tout congolais épris de justice. Il est révoltant, voire inadmissible de constater que deux ans après les réformes et les mises en place engagées par le Chef de l’Etat dans ce secteur, notre appareil judiciaire peine à construire un véritable état de droit", s'indigne-t-il et de proposer :


"Par contre, je pense que cette ambition de construire ou consolider l’état de droit devrait être accompagnée d’autres mécanismes comme l’amélioration des conditions de vie de tous les personnels judiciaires et aussi les sanctionner, de manière exemplaire, tout celui qui transgressera le code de bonne conduite. Et le radicalisme dont vous faites allusion du discours du Président peut s’expliquer par les derniers événements qui ont conduit aux libérations de Messieurs BAKONGA et KAMERHE, le premier présenté comme un des bénéficiaires de la grâce présidentielle et le second sous liberté provisoire. Mettre la personne qu’il faut à la place ne suffirait pas, j’insiste sur l’amélioration des conditions de vie et le renforcement des sanctions en cas d’abus", conclut-il.

Joël Mesa Nzuzi

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