Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique orientale, était en visite officielle à Kinshasa du 11 au 12 novembre 2021. Pendant son séjour, il avait réaffirmé le soutien de son institution aux priorités stratégiques de la RDC. Hafez Ghanem s’était exprimé sur ACTUALITE.CD

Comment va la coopération entre la RDC et la Banque mondiale?

Nous augmentons la taille de nos interventions. L’année dernière nous avons financé des projets d’une valeur d’un milliard de USD au Congo. Cette année fiscale on arrivera un peu plus de 2 milliards. Avant, on n’était essentiellement dans les secteurs sociaux: santé, éducation, protection sociale, maintenant on va trouver avec le gouvernent des opportunités de création d’emploi et de transformation de l’économie. Cela implique des investissements dans les infrastructures physiques. On a un projet routier qui sera important. La première phase, c’est 500 millions USD.

Pourquoi l’accélération de vos programmes ces derniers mois?

C’est notre réponse aux réformes lancées par le gouvernement. L’amélioration du taux d’utilisation de nos projets. Notre objectif, c’est d’accompagner ces réformes. Il faut trois niveaux: réformes économiques dont la réglementation, les investissements physiques dont les routes, l’électricité et internet. Il y a aussi l’investissement dans le capital humain.

Et vous êtes dans le domaine de l’énergie aussi. Pas à Inga 3, mais ailleurs

Nous sommes pas impliqué dans Inga 3. Le gouvernement n’a pas demandé à la Banque centrale de s’impliquer. Le gouvernement nous a demandé de développer les énergies renouvelables. Le Congo a beaucoup de possibilités. Vous avez le solaire, l’éolien, etc. Nous travaillons avec le gouvernement pour fructifier ces ressources. L’accès à l’électricité est à 20%. L’objectif, est de multiplier ces chiffres par 5 d’ici à 8 ans. Il faut à ce titre, des investissements publics et privés.

Le Congo reste un Etat très faible, comment réduire cette vulnérabilité ?

Diversifier l’économie du pays. Les pays qui ne dépendent que d’un ou deux secteurs sont très vulnérables par rapport aux chocs extérieurs. Le Congo doit avoir une économie diversifiée: mines, agriculture, tourisme, les industries, etc. Il y’a aussi la bonne gestion macroéconomique. Il faut aussi investir dans les meilleurs projets.

Dernière question. Comment améliorer la perception du pays auprès des investisseurs privés?

Ce n’est pas que la RDC, mais pour toute l’Afrique. Il faut mettre en place les réformes nécessaires permettant d’avoir le cadre réglementaire incitatif. La gouvernance, c’est important. Il faut informer le monde de ce qui se passe en Afrique. Beaucoup de pays africains ont fourni beaucoup d’effort.

 ACTUALITE.CD

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