Jean Serge Tshiben serait accusé d’avoir insulté le Chef de l’État dans différentes émissions auxquelles il est prend part. On lui reproche d’user d’un langage excessif parfois brutal dans ses interventions à l’égard du pouvoir en place.« Je vous invite à vous présenter à notre cabinet de travail…, Palais de Justice… à Kinshasa/Gombe, ce jeudi 9 décembre à 10h00 précises pour une communication vous concernant », indique l’avocat général Robert Kumbu Phanzu dans une convocation dont IWEBRDC a vu une copie.
Contacté par notre rédaction, Jean Serge Tshiben, réputé proche de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, rejette en bloc ces accusations et parle plutôt d’une intimidation ou stratégie à laquelle fait bien recours le pouvoir pour leLe « faire taire ».
Au regard de tout ceci, on se demande si jusqu’où peut aller la justice congolaise sous Félix Tshisekedi. La justice a mis la main sur plusieurs personnalités politiques ,qui au final ,ont été libérées, graciées ou acquittés. On pense encore à la récente libération conditionnelle de Vital Kamerhe.
Pour Trésor Kibangula, du Groupe d’étude sur le Congo, « le message que le président Félix Tshisekedi essaie de faire passer est celui de montrer à l’opinion que les intouchables d’hier sont désormais poursuivables. Il faudra seulement veiller à ce que cela ne soit pas une justice à géométrie variable ou à double vitesse au gré du rapport de force politique en présence. »
Pour André Thambwe, la justice devient une affaire du populisme. Allo Mr. le président de la République, l’État de droit est-il bien réel sous votre règne ?
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