Venu du Cameroun où la mort a eu raison de lui, le corps de Defao a été rapatrié dans la capitale congolaise sans susciter autant d’intérêt de la part des Kinois.

Décédé le 27 décembre à Douala au Cameroun, la dépouille mortelle de Matumona Defao est arrivée à Kinshasa mercredi dans les après-midi. Elle est conservée à la morgue d’un hôpital de la place. Selon Eventsrdc.com, « C’est dans le calme absolu que le corps de cette star a été acheminée dans la morgue de l’hôpital du cinquantenaire ».

La formule « le calme absolu » utilisée par notre confrère pousse plusieurs analystes à se poser la question sur le sens du message qu’il voulait donner aux lecteurs. Eventsrdc.com voulait-il, en utilisant ces vocables, parler de l’indifférence ou du manque d’engouement du public qui l’adulait pourtant, ou encore qu’il n y a pas eu de bousculades comme c’est souvent le cas à l’occasion du rapatriement dans la des restes mortels de plusieurs personnalités.

En ce qui la première hypothèse, l’on pense qu’elle peut tenir dans la mesure ou sa longue absence au pays l’a ou l’aurait peut-être plongé dans les oubliettes.

Qu’à cela ne tienne. Dans certaines communes comme Ngiri Ngiri où il a résidé pendant plusieurs années et dans d’autres, environnantes comme Bandalungwa ou Selembao, des banderoles sont déployées dans le cadre de ces hommages.

On espère bien que ceux dont ils étaient l’idole attendent d’abord le programme pour se mobiliser afin de lui rendre les hommages qu’il mérite. L’implication officielle des pouvoirs publics serait aussi la bienvenue. Car toujours lorsque l’on se fie toujours à Eventsrdc.com, «Quelques jours après son décès, le gouvernement avait, à travers le ministre Modero Nsimba (NDRL Ministre du Tourisme), reçu en audience, les membres du comité directeur ».

C’est ici qu’il y a lieu de sa poser la question s’il l’a fait à titre personnel ou au nom du gouvernement. Où serait alors la ministre de tutelle ?

Et que dire des artistes musiciens qui eux- mêmes se présentent toujours comme des enfants de parents pauvres lorsqu’ils sont en détresse (cas de maladie ou de décès d’un des membres de leur corporation) malgré les certaines images des personnes d’une certaine aisance que d’aucuns parmi eux exposent.

Boni Tsala

LIENS COMMERCIAUX

                                                    MAGAZINE HESHIMA                                                      HESHIMA MAGAZINE BIMESTRIEL № 35 , AOUT 2022 / PRIX 10 $


 

Passez votre commande au N°+243 851 134 444, www.heshimardc.net 

Prix 10$

Point de vente : Psaro, City Market, Monishop, Memling.

Le magazine qui bat au rythme de l’actualité.

 
Top