Le Conseil spécial du Chef de l’Etat en matière de Sécurité a passé, hier mardi 8 février 2022, sa quatrième nuit au QG de l’Agence nationale de renseignements, ANR, dans la commune de la Gombe où il a été conduit depuis le samedi 5 février dernier. Toujours au cours de cette quatrième journée de sa garde à vue, il est fait état de la mise sous scellé de tous les bureaux de service du Conseil national de sécurité au Mont Ngaliema.

François Beya Kasonga travaillait à jet de pierre de la résidence et des bureaux de la Cité de l’Union africaine du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cette disposition est, à en croire des experts en matière de renseignements, prise pour permettre à la commission d’enquête intérieure et extérieure d’accéder à toutes les informations en vue d’en avoir le cœur net sur ce dossier portant atteinte à la sécurité de l’Etat.

Mais Me George Kapiamba qui a eu l’occasion de le rencontrer a indiqué hier mardi que François Beya Kasonga ne connait pas encore les faits qui lui sont reprochés, à l’origine de son interpellation. Jusque là, il n’y a que le Président de l’ACAJ (Action congolaise pour l’accès à la justice), qui communique sur cette affaire avec des limites compte tenu de la délicatesse du dossier entre les mains des fins limiers de renseignements.

Au niveau de l’instruction sommaire intervenue le samedi 5 février dernier, Fantômas ou l’autre appellation de cet ex DG de la Direction générale de Migration (DGM) n’aurait pipé mot. La commission d’enquêteurs a pris le relais avec cette mesure annoncée hier dans le but de fouiller partout au CNS.

La procédure est menée, à en croire Me George Kapiamba, dans le respect des Droits de l’homme, selon les promesses qui lui avaient faites le tout premier jour de l’interpellation de François Beya Kasonga. Pour preuve, l’homme de l’ACAJ a eu à affirmer que le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité a reçu la visite de son épouse et de son frère sans oublier celle de son médecin. Il continue à prendre ses médicaments.

Entretemps , le débat est vif autour de cette interpellation par l’ANR qui est un service public avec des représentations à travers le Pays pendant que le CNS travaille en collaboration avec le cabinet du Chef de l’Etat chapeauté par un Directeur. Le porte -parole vient de lever l’équivoque à travers le communiqué qu’il a lu hier au cours de 20 heures de la RTNC.

Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba indique la compétence de l’ANR sur ce dossier aux indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale.

 

Par MKM

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