D’après l’Union européenne, l’opportunité sera donnée à tous les États africains à travers ces moyens sur un horizon qui s’étale d’aujourd’hui jusqu’à 7 ans.
A cet effet, le Premier Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Jean-Michel Sama Lukonde, qui a pris part à cette rencontre de haut niveau, est revenu sur ce que le Gouvernement congolais doit faire pour profiter de ces fonds européens.
« L’évaluation du maximum à capter par la RDC sur les 150 milliards est non exhaustive. Nous avons des besoins dans tous les domaines. Il est difficile dans ces conditions d’avancer des chiffres. C’est sur quoi nous devons revenir, c’est capacité d’absorption. », a-t-il dit.
Sama Lukonde a précisé que le Gouvernement doit proposer des projets non seulement bancables mais egalement ceux qui demontrent l’importance d’aller dans les secteurs qui sont nôtres, notamment la sécurité, la santé et l’enseignement.
Pour ce faire, a avancé Sama Lukonde, le pays doit montrer sa capacité en termes de bonne gouvernance dans la direction des projets dont il dispose.
Concrètement, le Gouvernement de la RDC commencera avec le projet local de développement à la base.
D’après le Chef du Gouvernement congolais, le signal à donner au partenaire européen afin de tirer profit des 150 milliards USD est que le pays s’est inscrit sur deux volets.
Premièrement, le fait de rentrer en programme avec le Fonds Monétaire International (FMI) qui est prêt à accompagner le pays avec le crédit pour la mise en œuvre du projet local de développement à la base tout associant les structures d’accompagnement telles que le Bureau Central de Coordination (BCECO) pour s’assurer que les moyens soient dépensés de façon rationnelle.
En deuxième lieu, le Gouvernement congolais doit mettre en place des moyens internes à travers les réformes engagées.
Le Premier Ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, a estimé que les stratégies ci-haut constituent le cocktail qui va permettre à la RDC d’avoir un regard vers des jours nouveaux.
Signalons qu’à cause de la pandémie de Covid-19, l’Europe a tout de suite compris que son économie est interdépendante de l’économie mondiale.
Martine NGALULA/stagiaire