«Le taux de participation des femmes au gouvernement actuel est encore faible. Le chemin est encore long et exige un véritable engagement de chaque Congolais et Congolaise», a-t-elle souligné.
Cependant, pour transformer le concept de la flamme de développement dans les pratiques de notre planète qui est menacée, Denise Nyakeru Tshisekedi a fait savoir que la RDC s’est récemment positionnée à juste titre, comme la réponse à la problématique de changement climatique.
«Il nous faut donc préserver cette ambition en intégrant le rôle de la femme dans cette équation, particulièrement la femme rurale, par un renforcement des capacités à un abandon rapide et néfaste de reboisement sauvage pour la préservation de l’environnement. Pour ce faire, il est donc très important de créer une meilleure communication et éducation pour ce concept», a-t-elle soutenu.
Dans son allocution d’ouverture de la 66ème session de la Commission de la condition de la femme (CSW), en février dernier, à Addis-Abeba, la Présidente éthiopienne, Sahle-Work Zewde, a déclaré : « Le thème de cette année est extrêmement important car il touche à la vie de millions de femmes africaines qui sont confrontées au changement climatique et aux effets des catastrophes naturelles. Je veux que nous comprenions que les femmes qui font face à ces problèmes ont aussi des solutions. Il s’agit donc d’inviter nos pays respectifs à avoir des consultations avec les parties concernées. C’est leur réalité et elles survivent à ces effets chaque jour, donc leurs contributions sont incroyablement valables».
Pour elle, l’approche africaine des femmes leaders, en tant que solution à certains des problèmes de longue date qui affligent notre continent, doit être consciente d’un leadership qui se répercute et autonomise toutes les femmes de la manière dont elles ont besoin. Et d’ajouter : «notre devoir n’est pas seulement de remplir nos mandats respectifs, mais aussi de valoriser d’autres femmes… Des interventions délibérées comme celles-ci garantiront que nos efforts atteindront autant de femmes et de jeunes africains au cours de cette décennie critique où nous sommes tous appelés à l’action». ACP
