“Il y a un grand risque la situation de 2016 se répete dans quelques mois : manifestations, transition sans Tshisekedi, Tshisekedi dégage… négociations, gouvernement de transition… Le peuple est fatigué de tout ça. Les congolais veulent les élections dans le délai”, a tweeté cet activiste de droit de l’homme.
Le même souci a été au centre d’une audience accordée aux représentants de la Cenco et de l’ECC dans la journée de mercredi 09 mars par le speaker de la chambre basse du parlement, Mboso Nkodia. A ce dernier, ces représentants ont présentés leur souci d’avoir des élections crédibles, inclusives et apaisées dans le délai constitutionnel.
Dans le commentaire sur la feuille de route proposée par la CENI, les représentants des commissions justice et Paix de la CENCO et de l’ECC ont estimé énormes les contraintes évoquées dans ce document technique que le parlement peut décanter.
Autre réaction dans la même sens est celle Jean-Claude Masangu Mulongo qui appelle à l’autonomie de la CENI et de l’abandon de la mutualisation ONIP, BCR et INS qui est une opération, estime-t-il, susceptible de retarder à coup sûr la tenue des élections. Pour faire, face aux contraintes techniques, financiers et sécuritaires, cet ancien gouverneur de la Banque Centrale du Congo dit que seul le bon sens suffit. Ainsi il appelle à la table ronde.
Du côté du pouvoir, aucune thèse du report n’est évoquée ce qui suppose que ces acteurs restent confiants pour la tenue des élections dans les 21 mois et quelques jours nous séparent de scrutin électoral.
Manassé DIBWA
