Pourquoi des sanctions sont-elles maintenues sur Dan Gertler alors que la RDC a signé un accord historique avec sa société, le Groupe Ventora, pour récupérer l’intégralité des actifs pétroliers et miniers ? A qui profite réellement ces sanctions ?
Une table ronde s’est tenue, mercredi 13 et jeudi 14 avril entre la Présidence de la République du Congo, quelques membres de la société civile, et des ONG autour du protocole d’accord signé entre l’État congolais et le groupe Ventora appartenant à l’homme d’affaire israélo-congolais Dan Gertler sur la restitution des actifs pétroliers et miniers d’une valeur de 2 milliards USD.
Cette réunion avait pour but de rappeler l’importance de cet accord historique et de grand intérêt national qui a été signé le 23 février 2022 entre le groupe Ventora et le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC).
En signant cet accord, les deux parties écrivent une nouvelle page dans l’histoire de l’exploitation des ressources naturelles de la RDC. Les relations entre l’homme d’Affaires Dan Gertler et l’Etat congolais sont à présent assainies. Cet accord exemplaire préserve le climat des affaires et des investissements auquel les deux parties sont sensibles. La RDC est d’ailleurs le pays d’adoption de Dan Gertler qui y réside depuis plus de 20 ans, en veillant jalousement à remplir le devoir de responsabilité sociale qui incombe à ses sociétés.
Ingérence occidentale
Seule incompréhension des deux parties, l’ingérence et l’acharnement de l’Occident dans ce dossier désormais clos qui ne les concerne ni de près, ni de loin. La société civile s’offusque qu’un air de néo-colonialisme flotte encore en terre africaine et interroge : « Quel agenda caché conduit certains Etats à maintenir ces sanctions contre Dan Gertler, homme d’affaires et acteur majeur du développement en RDC ? »
Ces interrogations et les accusations de néo-colonialisme sont d’autant plus fondées que, malgré sa bonne foi et les bons rapports avec l’État congolais, Dan Gertler demeure injustement sous sanctions depuis 2017 pour des soupçons de « contrats miniers et pétroliers opaques et entachés de corruption » en RDC. L’Occident l’accuse sans la moindre preuve d’avoir fait perdre à la RDC « 1,36 milliard de dollars de recettes » fiscales dans les années 2010.
Des soupçons non-avérés et démentis par la République Démocratique du Congo.
Et pour cause, plus que de contribuer à améliorer le développement économique de ce pays d’Afrique centrale, cette ingérence dans les affaires de la RDC a empêché le développement d’actifs qui sont vitaux à l’avenir économique du pays.
Priscilla Wolmer
AFRICA DIGITAL POWER
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