Dans une récente prise de position, les députés de l’Union Sacrée de la nation, USN ( pouvoir) ont rejeté en bloc l’idée d’un quelconque dialogue peu importe l’émanation.
Aussi, toute initiative qui viserait le débat sur la Loi électorale hors parlement est sans objet. Pour les sociétaires de l’Union Sacrée, les élections en 2023 ou rien.
Avis diamétralement opposé à celui du Front Commun pour le Congo, FCC (opposition) de Joseph Kabila qui crie au voleur et réclame un large consensus autour des questions électorales pour des scrutins libres, apaisés et transparents.
Même son de cloche du côté de Lamuka et de la Conférence épiscopale nationale du Congo. Le dialogue pour baliser le chemin des bonnes élections.
Qui a alors peur ?
Avant d’y apporter des éléments de réponse, la logique veut que l’on s’introduise aussi dans les couloirs de la Commission Électorale nationale indépendante, CENI. À en croire, la feuille de route de la centrale électorale congolaise, les élections dans les délais ne sont possibles que si le gouvernement congolais dispose des moyens financiers conséquents. Or, jusqu’à présent rien de palpable à une année de la tenue constitutionnelle des scrutins.
Aussi, ajoute la CENI, le parlement doit devoir mettre à sa disposition l’arsenal juridique requis pour de bonnes élections.
De ce qui précède, les analystes arrivent à la conclusion selon laquelle, tous ont peur, principalement, le camp du dialogue. Or le peuple au nom de qui tout le monde parle en a assez des discours politiciens. Le seul voeu du souverain primaire longtemps chosifié est de voir, sa situation socio- politique s’améliorer. Le reste est à jeter dans le box du buzz.
Zamenga Odimbale
