Contrairement aux attentes des organisateurs, les habitants n’ont pas répondu à l’appel de la synergie. Dans une large partie de la ville, les activités ont tourné comme l’accoutumée. Dans le quartier commercial de Birere, boutiques et magasins ont ouvert, les transports en commun et privé étaient également visibles sur les principaux Carrefours de la vile.
Dans le secteur de l’éducation, les écoles, crèches et d’autres structures d’encadrement ont aussi fonctionné.
Au port et à l’aéroport international de Goma, toutes les activités de routine se déroulent comme si de rien n’était.
Certains habitants de Goma « affirment qu’ils ne se sont pas sentis concernés par cet appel des mouvements citoyens car les questions liées à l’état de siège ne peuvent pas trouver des solutions dans la rue ou à la maison ».
« Nous ne sommes pas concernés par des manifestations qui ne nous aident à rien, l’état de siège ne peut pas trouver une solution dans la rue ou dans des journées ville morte, il faudrait réfléchir autrement surtout que les solutions sont déjà envisagées au niveau de l’Assemblée nationale », dit un habitant.
Dans un communiqué officiel, le maire de la ville de Goma, le Colonel François Kabeya « avait appelé la population à vaquer librement à ses occupations en se méfiant des appels à manifester lancés par des personnes sans qualité ni mandat ».
David Lupemba
