*Bientôt, Adolphe Muzito va procéder à la présentation de l’esquisse de l’offre politique de Nouvel Elan au peuple congolais. Même si la date n’est pas encore connue, il y a lieu de noter, néanmoins, que dans sa démarche, le leader de Nouvel Elan, sociétaire de Lamuka et ex-Premier Ministre, annonce des consultations avec toutes les catégories socio-professionnelles en vue de recueillir des avis et suggestions pour des enrichissements ainsi que des contributions nécessaires à l’élaboration de cette offre politique qu’il tient à officialiser, d’après ses prévisions, avant les joutes électorales fixées en 2023.

Consensus

Lorsque M. Adolphe Muzito, ex-Premier Ministre, parle et insiste sur un vrai consensus politique autour des réformes électorales à opérer nécessairement avant les échéances prévues constitutionnellement en 2023, les marchands d’illusions se perdent, curieusement, en conjectures jusqu’au point de chercher à noyauter, dans cette espèce de saut désespéré en l’air et dans la fatuité, l’essentiel de son message.

De manière délibérée, ils y mêlent tout. Tantôt, ils parlent, eux, de l’apocalypse à Lamuka, sa plateforme née des cendres des élections 2018. Tantôt, ils développent un autre discours autour de son aversion contre le bloc patriotique qu’il considère, du reste, lui-même, comme étant une mixture explosive en raison du fait qu’il refuse, à la fois, de combattre le diable et puis, plus tard, embrasser ses excroissances : les diablotins, après la débâcle électorale enregistrée, selon lui, en 2018.

Certains, dans leur frénésie inconsidérée, tentent, contre toute attente, de ramener le débat aux querelles intestines autour des individus ou des luttes de positionnement au sein de Lamuka et de lui prêter, en raison de ses appels incessants pour des réformes électorales et le consensus politique, des intentions, pour lui, de vouloir rejoindre, semble-t-il, la barque de l’Union sacrée sous la bannière de Félix Tshisekedi.

Fond du problème

Et, pourtant, Adolphe Muzito pose, ici, un problème de fond. Les élections 2018 ont eu lieu. Lamuka, depuis de cette législature, n’a cessé de décrier la fraude électorale les ayant caractérisées. Mais, la coalition FCC-CACH faisant fi à toutes les revendications sur la vérité des urnes, n’y a point prêter oreille, ni considéré qu’il était temps d’éviter au pays une nouvelle crise de légitimité. Par contre, ils l’y ont enlisé jusqu’à ce jour.

Et, maintenant, cette coalition, même si elle a changé de nom, puisqu’elle s’appelle ‘’Union sacrée’’, exerce aujourd’hui, à son avis, un pouvoir de facto sous la férule de M. Félix Tshisekedi.

Vérité des urnes en 2023

Donc, s’il faut aller aux élections en 2023, si des réformes électorales et institutionnelles sérieuses ne sont menées, le pays court le risque de reconduction de cette même fraude électorale.

D’où, la nécessité, pour les acteurs politiques, d’en discuter, d’engager le débat, pour rechercher un vrai consensus autour de ces réformes-là.

Une fois que les conditions d’aller aux élections en 2023 offrent à tous les acteurs politiques les chances égales ainsi que des garanties de transparence et de vérité des urnes, c’est alors que la question de nouvelles alliances qui, généralement, se font et défont, et, même, celle des candidatures à différents échelons, peut être posée.

Maintenant, tel est, visiblement, le sens de son tout nouveau combat, Adolphe Muzito insiste sur des réformes indispensables sans lesquelles, des futures électorales, si elles ont lieu dans des conditions actuelles – avec une Céni politisée, ne seraient qu’une nouvelle parodie susceptible de perpétuer inutilement la crise de légitimité en RD. Congo.

LPM

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