Kinshasa, 02 mai 2022- L’exigence du consensus autour du processus électoral qui pointe à l’horizon devient pendant à quelques mois de la tenue des élections en République Démocratique du Congo.

Le Comité Laïc de Coordination est l’une des structures estimant que sans consensus les élections attendues en 2023 n’auront nullement des garantis de crédibilité.

“[•••] s’agissant des élections, un effort doit être fait pour aboutir à un minimum de consensus, si indispensable pour garantir leur crédibilité future. La politique du passage en force et celle des positions extrêmes érigées en droits de veto, ont largement atteint leurs limites. L’une et l’autre positions ne peuvent avoir pour consequences que de fragiliser d’avance la prochaine législature, alors que la RDC a besoin plus que jamais d’un pouvoir vertébré, ayant pour base une légitimité absolue”, déclare le CLC dans un document d’utilité publique dont la copie nous est parvenue.


Dans le même document le CLC dit considérer qu’il n’est pas trop tard pour bien faire. Ainsi, il exhorte le Chef de l’Etat et à la classe politique à prendre de l’initiative et de faire preuve d’un sens élevé de responsabilité.

Pour le CLC, au regard de la situation politique qui prévaut au pays, marquée par le règne de la méfiance réciproque, aux procès d’intention et aux multiples tentatives de débauchage, la vie nationale ne peut être dominée exclusivement par des competitions politiques et des calculs électoralistes, particulièrement en cette période critique où l’autorité de l’Etat doit absolument être restaurée et où la dignité nationale doit faire l’objet d’une nouvelle conquête. D’où, son appel afin qu’un consensus soit trouvé autour du processus électoral en cours.


Il faut dire que cette appel du CLC intervient pendant qu’à l’Assemblée nationale, les députés discutent sur la réforme de la loi électorale.

Manassé DIBWA

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