C’est l’un des griefs qui tient au coup l’ancien spécial sécurité du président Tshisekedi dont le procès s’ouvre ce vendredi 03 juin à la Haute Cour Militaire, HCM délocalisée pour la circonstance à la prison centrale de Makala où séjourne depuis plus d’un mois déjà l’accusé.

À en croire un spécialiste du droit pénal, les faits tel que l’atteste l’acte d’accusation sont à la fois graves et gravissimes. François Beya Kasonga doit dire à la Cour le pourquoi de la création dans sa ferme privée de Mont Ngafula, d’un commissariat de police baptisé « IDJUI ». Suspect, explique le juriste au regard des fonctions assumées par le concerné. Beya Kasonga est un fin connaisseur des arènes sécuritaires du pays par où il est passé depuis Mobutu. L’homme serait cuit, il serait à la tête d’un groupe d’officiers sur qui il comptait pour ses sales besognes notamment, le renversement du régime qui passe par l’élimination physique du président de la République Félix Tshisekedi.

Dans la foulée, pour ce qui ont suivi la tragédie du double assassinat de des défenseurs de droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, « le mode opératoire relatif à la création d’un site ressemble à celui de Beya et ses hommes de mains ».

Aussi, lorsque l’accusateur cite preuves à l’appui, les cas de contacts que l’ancien chef du CNS aurait avec John Numbi en fuite au Zimbabwe, le dossier se corse davantage. Cependant, fait remarquer l’interlocuteur du média non-aligné, la justice militaire doit batailler dur pour convaincre.

Zamenga Odimbale

 

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