C’est dans un rapport d’une vingtaine de pages que le groupe d’étude pour le Congo (GEC) et Ebuteli ont expliqué les opérations conjointes FARDC-UPDF qui se mènent dans les provinces du NORD-KIVU et de l’ITURI.
Consulté par notre rédaction, ce document fait remarquer que les opérations militaires conjointes ont des motivations non seulement sécuritaire mais aussi économique.
Sur le plan militaire, précise le document, l’objectif « semble avoir été la création d’une zone tampon le long de la frontière ». Toutefois, les ADF sont plutôt réapparus dans la zone frontalière dans la chefferie de WATALINGA et d’autres zones adjacentes.
Économiquement, l’Ouganda veut conquérir davantage son influence en République Démocratique du Congo.
« Pour que la construction des routes et l’intégration économique réussissent, une protection militaire est nécessaire », reconnaît ce rapport.
Tous ces agissements ont excité le RWANDA de PAUL KAGAME qui « s’est senti marginalisé et a même percu les nterventions de son voisin comme une menace ».
« L’intervention ougandaise a également eu de profondes répercussions géopolitiques. L’opération a bouleversé le RWANDA et a été l’une des raisons de la résurgence de larébellion du M23 », indique le GEC.
En rappel, les combats se poursuivent entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 dans les territoires de RUTSHURU et NYIRAGONGO.