Beaucoup de personne, à travers les opinions de par le monde, n’affiche qu’une connaissance trop superficielle du président rwandais du régime du Front Patriotique Rwandais, le FPR en sigle. Il est pourtant de démystifier un mythe qui fait l’éloge de l’homme le plus sanguinaire de l’Afrique du 21e siècle comme le modèle à imiter pour la bonne gouvernance et du développement.

Loin d’être à la hauteur de cette exaltation proférée par le monde occidental, Paul Kagame est connu par tout homme de l’Afrique des grands Lacs comme le sanguinaire le plus redoutable dont la politique du développement du pays qu’il gère ne repose que sur la création des conflits dans la région, spécialement avec tous les pays qui entourent directement le Rwanda. Kagame se convainc lui-même que l’espoir du développement de son pays n’aurait d’autre voie que de passer par la déstabilisation de ses voisins en vue d’y créer des opportunités de prédation pour son régime et ses citoyens.

A côté de la République Démocratique du Congo, la plupart des collègues du Rwanda dans l’East Africa Community ont également expérimenté à leur manière la barbarie et le terrorisme du tristement célèbre héros du régime du FPR au pouvoir au Rwandais, Monsieur Paul Kagame. En guise d’illustration, la tension entre Kigali et Kampala jusqu’à la fermeture de leur frontière commune n’a été levée que tout récemment lorsque se présentait une nouvelle opportunité de coaliser autour du M23 pour revenir exploiter ensemble la RDC. Juste à côte, le Burundi traverse encore de nos jours une crise politique et diplomatique voilée avec son voisin le Rwanda. Quant à la Tanzanie, nul n’ignore ses discours souvent critique et agressif contre le comportement du régime de Kigali dans la sous-région. Bien plus, actuellement, même la société civile de la République Centrafricaine s’est acharnée à exiger le retrait des contingents utilisés par les Nations Unies dans son pays. Tous ces déboires qu’orchestre le Rwanda sont le résultat de la politique de Paul Kagame reposant sur le terroriste, la barbarie et la prédation dans la sous-région.

La République Démocratique du Congo, pour sa part, a été la plus grande victime de ce rêve macabre à cause de son hospitalité légendaire en faveur des étrangers. Paul Kagame a juré de ne jamais permettre un seul jour de stabilité à ce pays, autant il est vrai que son ambition de transformer Kigali en Dubai africain s’appuie exclusivement sur le pillage des minerais de sang des congolais du Kivu et de l’Ituri. Son apport pour la création et le soutien des multitudes de groupes armés et des rebellions au Sud-Kivu, au Nord-Kivu, au Maniema et en Ituri en constitue des preuves irréfutables. Lorsqu’on sonde la réalité du M23 au Nord-Kivu et le mouvement de soulèvement de Ngumino et alliés au Sud-Kivu, on ne rencontre que l’exécution d’un plan des rwandais de Paul Kagame manipulant les Tutsi vivant sur les hauts plateaux du Sud-Kivu, dans le Masisi et Rutshuru au Nord-Kivu. Et, quand on arrive aux scandales des faux terroristes ADF dans la région de Béni et au sud de l’Ituri, c’est toujours la main active des rwandais de Paul Kagame, pareillement en est-il du barbarisme de CODECO à Djugu et à Mahagi en Ituri. Les congolais ne cesseront jamais de placer les 12 millions de morts parmi leurs frères et sœurs tels qu’enregistrés depuis 1994 au compte du président rwandais Paul Kagame et n’arrêterons jamais de réclamer « Justice » devant le monde, avec tous les risques de se rendre eux-mêmes cette justice devant laquelle la communauté internationale se montre constamment indifférente pour ce cas précis où la RDC et son peuple ont été et sont encore des grandes victimes.

Or, vu que le pouvoir en place à Kigali a convaincu l’humanité de son caractère hégémonique Tutsi, toutes les œuvres barbares commandées à travers des tiers ou directement et ouvertement exécutées sous l’égide de Paul Kagame sont d’office interprétées comme des actions du peuple Tutsi décimant les autres peuples de la région des grands Lacs. C’est ainsi qu’il est observé une montée inquiétante de haine et de rancune chez tous les peuples de l’Ouganda, de la Tanzanie, du Burundi, de la République Démocratique du Congo jusqu’aujourd’hui en Centrafrique contre le M-Tutsi. Kagame s’en fout, car il a toujours désiré d’enflammer des haines génocidaires contre sa propre communauté pour avoir des meilleurs arguments forçant ses partenaires occidentaux à appuyer son régime. C’est bien pareillement que le fameux génocide rwandais de 1994 faisait intégralement partie de sa stratégie de conquête du pouvoir au Rwanda et de l’influence auprès de la communauté internationale qu’il continue à duper par la même ruse jusqu’à nos jours.

Est-ce vraiment l’héritage d’une telle haine et rancune qu’un président qui estime aimer son pays tient à léguer à ses compatriotes ? Le monde pourrait en douter, mais la réalité est telle que la mauvaise politique d’appuyer son pouvoir sur le marchandage de flot du sang humain appliquée par Paul Kagame rétrécit considérablement le bonheur de l’homme Tutsi non seulement dans la région de l’Afrique centrale, mais aussi dans tous les coins du monde où les opinions en sont averties. Par égard au souci du bien-être de ses compatriotes en général, mais ceux de sa communauté en particulier, Kagame devrait s’employer à racheter le peu de temps encore disponible devant lui, si du moins il possède les oreilles qui écoute la voix de la Sagesse.


SADIKI MUSAFIRI Germain

BLO – Goma

©Beni-Lubero Online

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