Devant sa base à la Tshuapa, Willy Bakonga a craché le morceau. L’ancien ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique a confirmé que c’est l’actuel chef de l’État qui l’a gracié.

« L’enrôlement vient de commencer. Si vous obtenez votre carte d’électeur, il faut voter pour Fatshi Béton qui m’a sortir de la prison, moi et et Eteni [Longondo], des dignes fils de la Tsuapa… », a déclaré Willy Bakonga devant ses partisans à la Tshuapa.


En novembre 2021, Willy Bakonga a été libéré à la suite d’une grâce présidentielle, alors qu’il a été condamné, sept mois avant, à trois ans de prison pour « blanchiment d’argent » et « transfert illicite de capitaux vers l’étranger » par la Cour de cassation.


Une libération qui avait suscité une vive polémique dans l’opinion nationale. La ministre de la Justice, Rose Mutombo, avait alors exigé la réincarnation de l’ancien ministre, estimant que son nom a été frauduleusement ajouté parmi les personnes graciées. Elle avait évoqué « un manquement grave » et « un excès de pouvoir » de la part du procureur de la Cour d’appel. Selon elle, les personnes condamnées par la Cour de Cassation n’étaient pas concernées par cette libération.


Plus d’un an après, Willy Bakonga, ancien Kabiliste qui a adhéré à l’Union sacrée dès sa sortie de prison, n’est jamais revenu en prison. Le voilà en train de battre campagne pour le président Tshisekedi, avant la lettre.


Socrate Nsimba

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