Depuis la Virginie, aux États-Unis, où il poursuit sa tournée politique, Prince Epenge, président national du parti politique ADD/Congo et porte-parole de la plateforme Lamuka, a vigoureusement condamné la répression violente menée par les forces de l'ordre contre des élèves manifestant pacifiquement à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo central.
Ces élèves, qui réclamaient la reprise des cours et le respect des revendications des enseignants, ont été accueillis par des tirs de la police, un acte que Prince Epenge qualifie de "massacre raté". Il exige des explications et des actions concrètes, notamment la démission du ministre provincial de l'Intérieur du Kongo central, ainsi que des comptes de la part des policiers impliqués.
Contexte de la Manifestation
Les élèves de Matadi protestaient pour soutenir les revendications des enseignants, qui avaient déclenché une grève afin d'améliorer leurs conditions socio-professionnelles. Au lieu de protéger ces jeunes, les forces de l'ordre ont opté pour une répression brutale. "Comment les policiers chargés de sécuriser la population peuvent-ils tirer sur des enfants qui manifestaient pacifiquement ?", s’interroge Prince Epenge.
Exigences de Prince Epenge
Représentant l'opposition politique et fervent critique du régime en place, Prince Epenge ne mâche pas ses mots : il exige des comptes du ministre provincial et de Jacquemain Shabani, l’une des figures clés du gouvernement. "Qui a donné l'ordre pour que ces policiers tirent sur nos enfants ?", clame-t-il, soulignant que cette situation reflète une gestion violente et irresponsable des manifestations, à l'image des événements passés à Beni et Makala.
Un Signal d'Alerte
Pour Prince Epenge, cette répression n'est pas un incident isolé, mais un signe inquiétant d'une montée de la violence orchestrée par le régime de Félix Tshisekedi. Il met en lumière un schéma récurrent de brutalité policière et de non-respect des droits des citoyens, particulièrement des plus vulnérables.
Conclusion
Dans l’attente d’une discussion avec Martin Fayulu, autre leader de l’opposition, Prince Epenge réitère son engagement à poursuivre cette lutte pour la justice et la vérité. Selon lui, les responsables doivent être traduits en justice, et les autorités doivent assumer leurs responsabilités face à ces actes de répression qui ne sauraient rester impunis.
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