Mme Bebia a notamment révélé que le taux de détention préventive, qui s’élevait à 41 % de la population carcérale en juillet 2024, a été “sensiblement réduit” grâce aux efforts entrepris pour améliorer la gestion des centres pénitentiaires. Cette réduction témoigne de l’engagement de la RDC à alléger la pression dans les prisons et à respecter les droits des détenus en attente de jugement.
Elle a expliqué que la concentration démographique dans les zones urbaines du pays a conduit à une augmentation de la criminalité, surpassant la capacité des infrastructures pénitentiaires existantes. Cette pression a provoqué une surpopulation carcérale, exacerbant les conditions de vie des détenus.
Malgré les défis, Mme Bebia a souligné les efforts continus du gouvernement congolais pour améliorer le système judiciaire et les infrastructures pénitentiaires, afin de garantir le respect des droits de l’homme. L’objectif est de poursuivre les réformes pour réduire la surpopulation, améliorer les conditions de détention et accélérer les procédures judiciaires, en particulier pour les détenus en attente de jugement.
Les avancées réalisées en matière de réduction de la détention préventive en RDC ont été saluées par plusieurs représentants internationaux présents lors de l’EPU. Cependant, le défi reste considérable pour parvenir à un système pénitentiaire qui respecte pleinement les normes internationales en matière de droits humains.