Dans une récente interview, le chanteur congolais Fabregas le Métis Noir a évoqué son geste généreux d’offrir des parcelles de terrain à ses musiciens, tout en partageant son sentiment de déception face au départ de la majorité d’entre eux de son orchestre.
Un geste de grande générosité
Fabregas a rappelé avec fierté que bien avant les discussions autour des acquisitions immobilières par d’autres artistes comme Robinio Mundibu, il avait pris l’initiative de donner des parcelles de terrain à ses musiciens. "Aujourd’hui, on parle des maisons... moi, j’avais offert à mes musiciens des parcelles", a-t-il affirmé, mettant en lumière sa volonté de soutenir leurs projets personnels et d’améliorer leur qualité de vie.
L'ingratitude perçue
Cependant, cet acte noble n’a pas garanti la fidélité de ses collaborateurs. "La plupart de ces musiciens ont déjà quitté l’orchestre", a-t-il confié, laissant transparaître une certaine amertume. Ce départ massif semble avoir laissé un goût amer, témoignant des défis relationnels dans l’industrie musicale.
Une problématique récurrente chez les artistes
La situation de Fabregas s'inscrit dans une problématique plus large où des artistes, malgré leur bienveillance, se heurtent à des comportements qu'ils jugent ingrats de la part de leurs bénéficiaires. Comme l’a illustré le cas du footballeur Paul Pogba, ces actes généreux peuvent parfois être mal compris ou mal exploités.
Réflexion sur la gestion des liens artistiques
L’expérience de Fabregas souligne que :
- La générosité, bien que louable, ne garantit pas la réciprocité ni la loyauté.
- Les artistes pourraient bénéficier de conseils en gestion relationnelle et contractuelle pour maintenir un équilibre entre soutien et attentes.
Une leçon pour les futurs leaders
Cette anecdote est une opportunité pour les artistes de réfléchir à des moyens durables de soutenir leurs équipes tout en préservant leurs relations professionnelles et personnelles. Fabregas, par ses mots, rappelle que la générosité doit s’accompagner d’un cadre structuré pour éviter les désillusions.
Malgré tout, son geste demeure un exemple fort de bienveillance dans le milieu artistique.