L’école primaire Mbanza, située dans la cité de Mbanza-Ngungu, au Kongo-Central, est en crise. Environ 937 élèves, dont 495 filles et 452 garçons, sont privés de cours depuis une semaine après que la toiture de leur établissement a été emportée par une forte pluie accompagnée de vents violents.
Des infrastructures gravement endommagées
Selon Alphonse Nsituvanga, sous-directeur de la Province éducationnelle de Mbanza-Ngungu 1, la situation dépasse le simple remplacement de la toiture. La pluie a causé des fissures importantes dans le bâtiment, rendant l’école dangereuse et inapte à accueillir les élèves.
"L’école ne peut plus fonctionner dans cet état. Il est urgent que des travaux soient entrepris pour assurer la sécurité et permettre la reprise des cours," a-t-il déclaré.
Des solutions provisoires envisagées
Pour éviter une interruption prolongée des cours, l'installation de bâches dans la cour de l’école a été proposée comme solution temporaire. Ces bâches, fournies par l’UNICEF à la province éducationnelle Kongo-Central 2 pour des interventions en cas d'urgence, pourraient offrir un abri minimal pour les élèves. Cependant, cette solution reste limitée en termes de confort et de durabilité, surtout avec l’arrivée de la saison des pluies.
Appel à une intervention urgente
L’EP Mbanza, initiée par l’Église du Christ dans le monde, joue un rôle clé dans l’éducation des enfants du quartier Révolution à Mbanza-Ngungu. Le sous-PROVED a appelé les autorités et partenaires à intervenir rapidement pour reconstruire l’école et éviter de compromettre l’année scolaire des élèves.
"Sacrifier l’éducation de ces enfants en raison des intempéries serait une injustice. Nous avons besoin d’une action immédiate pour restaurer ce lieu d’apprentissage," a insisté Nsituvanga.
L’éducation en péril dans la région
Cet incident met en lumière les défis persistants liés aux infrastructures scolaires dans la région. À Mbanza-Ngungu, les écoles font face à un afflux important d’élèves depuis la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire. Ce contexte aggrave la situation en cas de crises comme celle-ci, où la capacité d'accueil est déjà tendue.
Conclusion
La reconstruction de l’école primaire Mbanza nécessite une mobilisation urgente des autorités locales, des organisations humanitaires, et de l’État. La mise en place de solutions provisoires, tout en planifiant une réhabilitation durable, est essentielle pour garantir le droit à l’éducation des élèves touchés.
