Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), en collaboration avec les troupes ougandaises (UPDF), ont annoncé l’arrestation de deux femmes identifiées comme épouses de chefs rebelles des Allied Democratic Forces (ADF) et du groupe affilié Madina at Tauheed Wau Mujahedeen (MTM).
Circonstances de l’arrestation
- Lieu de l’opération :
L’intervention s’est déroulée près de la rivière Asefu, à proximité de Beu-Manyama, dans la province de l’Ituri. - Activités suspectes :
Les deux femmes auraient été appréhendées alors qu’elles collectaient de la nourriture dans des champs abandonnés par des habitants ayant fui les violences des groupes armés.
Identité des femmes arrêtées
Les deux détenues seraient les épouses de :
- Cheick Abdallah Mupunga
- Dr Abdallah Mbayaya
Ces derniers sont des leaders actifs des ADF et du MTM, deux groupes armés connus pour leurs attaques meurtrières contre les civils dans l’est de la RDC.
Impact et perspectives
- Objectifs de l’arrestation :
Cette capture pourrait offrir des renseignements précieux sur les mouvements, la structure et les stratégies des groupes armés dans la région. - Lutte contre les groupes armés :
Elle s’inscrit dans les efforts plus larges des FARDC et de leurs partenaires pour démanteler les ADF et MTM, responsables de massacres, kidnappings et pillages en Ituri et dans le Nord-Kivu.
Contexte des violences dans l’est de la RDC
Depuis plusieurs années, les ADF/MTM ont intensifié leurs activités, provoquant des déplacements massifs de population et des crises humanitaires. Des opérations conjointes entre les forces congolaises et ougandaises visent à neutraliser ces milices, mais les défis logistiques et sécuritaires restent nombreux.
Cette arrestation représente une avancée stratégique dans la lutte contre ces groupes armés, bien que la pacification durable de la région nécessitera des efforts concertés sur les plans militaire, humanitaire et socio-économique.