Le projet de modernisation de l’aéroport international de N’Djili, tant attendu par les Kinois, connaît un nouveau rebondissement. Ce mercredi, Jean-Pierre Bemba, vice-Premier ministre en charge des Transports, a annoncé que l’entreprise turque Milvest ne réalisera finalement pas les travaux.
Un projet en attente depuis 2018
La première pierre de ce projet ambitieux avait été posée en mai 2018. Prévu pour transformer l’aéroport en une infrastructure moderne digne des standards internationaux, le chantier n’a jamais réellement démarré malgré des annonces récurrentes de progrès dans les négociations. En 2023, les autorités déclaraient que les préalables étaient quasiment finalisés, avec 95 % des conditions remplies.
Cependant, les discussions avec Milvest, qui devait investir 1,2 milliard de dollars sous un régime de concession de 29 ans, n’ont pas abouti. Cette situation marque l’échec d’une deuxième tentative après une première version du projet qui n’avait pas non plus été concrétisée.
Une nouvelle approche en 2025
Jean-Pierre Bemba a tenté de rassurer les Congolais en affirmant que les travaux devraient démarrer au premier trimestre 2025 avec un nouveau partenaire et une troisième mouture du projet. Une nouvelle maquette est en préparation, et les autorités promettent de faire de ce chantier une priorité nationale.
Des attentes toujours élevées
L’aéroport de N’Djili, principal point d’entrée et de sortie du pays, est depuis longtemps jugé vétuste. Les retards dans sa modernisation sont une source de frustration pour les habitants de Kinshasa et pour les voyageurs, qui espèrent des infrastructures modernes et adaptées aux besoins actuels.
Si les annonces passées n’ont pas été suivies d’effets, le gouvernement reste confiant sur la faisabilité du projet cette fois-ci. Les regards sont désormais tournés vers le prochain partenaire, qui devra convaincre par son sérieux et sa capacité à tenir les engagements pris.
Pour les Congolais, l’espoir d’un nouvel aéroport moderne demeure, mais la patience est de mise. 2025 sera-t-elle enfin l’année du changement ?