Attendu ce lundi 23 décembre 2024 à Kananga, chef-lieu du Kasaï Central, le Président Félix-Antoine Tshisekedi n’a finalement pas pu poser son avion en raison d’une pluie soudaine et intense.
Une arrivée avortée
L’avion présidentiel a survolé l’aéroport de Kananga vers 19 heures locales, alors que la tour de contrôle annonçait son atterrissage. Mais une forte pluie a compromis l’opération, forçant l’appareil à rebrousser chemin.
Des personnalités présentes sur le tarmac, dont des chefs coutumiers, espéraient stopper symboliquement la pluie, mais en vain. Les invités et les dignitaires ont dû quitter l’aéroport sous une pluie battante, certains complètement trempés.
Déception et réactions locales
L’absence du président a suscité des réactions mitigées parmi les habitants de Kananga. Certains ont interprété cet épisode météorologique comme un signe de la colère divine ou une métaphore de l’insatisfaction populaire.
Un membre de la société civile a déclaré :
« Il fallait la pluie pour qu’il voie de ses yeux l’état de Kananga, où il n’a construit aucune infrastructure depuis six ans qu’il est au pouvoir. »
Plusieurs anonymes, visiblement déçus, ont arraché les affiches géantes portant des messages d’accueil destinés au chef de l’État sur le parcours initialement prévu pour son cortège.
Une situation incertaine
Aucune nouvelle programmation n’a encore été communiquée concernant l’arrivée du président à Kananga, ni sur l’endroit où son avion s’est posé après cet incident.
Cette visite dans l’Espace Kasaï était pourtant très attendue par les populations locales, qui espéraient des annonces significatives pour le développement de leur région.
Contexte de la visite
La mission d’itinérance du Président Tshisekedi dans les provinces du Kasaï Central, Kasaï Oriental et Kasaï avait pour but de :
- Passer la fête de Noël avec la population locale.
- Inspecter les travaux en cours, notamment sur la route Kananga-Kamuesha.
- Réitérer son engagement envers des projets tels que l’électrification à partir de la chute de Katende.
Cet incident météorologique inattendu a toutefois ajouté une note d’incertitude à une visite déjà hautement symbolique.