Une attaque criminelle d’une rare violence a bouleversé le quartier Maman Mobutu 2 à Mont-Ngafula, Kinshasa, dans la nuit du 5 au 6 décembre 2024. Cet acte barbare a causé des blessures, des agressions et d'importants vols, aggravant le sentiment d'insécurité des habitants.

Un bilan tragique

Lors de cette attaque survenue entre 2 heures et 4 heures du matin, des malfrats armés ont pris d’assaut la place Ndima Obika. Les conséquences sont lourdes :

  • Un pasteur blessé : Le pasteur Salomon a été touché par balle, nécessitant des soins d’urgence.
  • Deux jeunes filles violées : Les victimes, traumatisées, témoignent de l’horreur subie.
  • Vols importants : Les assaillants ont emporté plusieurs objets de valeur, plongeant des familles dans la détresse matérielle.

Une intervention policière absente

Malgré les appels de détresse lancés par les habitants, aucune intervention des forces de l’ordre n’a eu lieu pendant l’attaque. Cette inaction a attisé la colère des résidents, qui reprochent aux autorités une négligence criante face à la montée de l’insécurité dans le quartier.

Au petit matin, la population, excédée, a manifesté son mécontentement en s’attaquant au sous-commissariat de Ndima Obika. Les forces de l’ordre ont réagi en utilisant des balles réelles, provoquant des affrontements violents entre policiers et manifestants.

Un contexte d’insécurité préoccupant

Cet incident reflète une recrudescence des actes criminels dans les quartiers résidentiels de Kinshasa. Les habitants de Mont-Ngafula dénoncent :

  • L’absence de patrouilles régulières, laissant la population à la merci des criminels.
  • Une réponse inadéquate des forces de l’ordre face à l’augmentation des attaques.
  • Un manque de coordination entre les autorités locales et la police, aggravant la méfiance des citoyens envers les institutions.

Appels à une action immédiate

Face à cette situation alarmante, les habitants de Mont-Ngafula réclament :

  1. Une enquête approfondie pour identifier et traduire en justice les auteurs de cette attaque.
  2. Un renforcement des mesures de sécurité : patrouilles nocturnes, installation de postes avancés de la police.
  3. Une réforme urgente des services de sécurité pour garantir une réponse rapide aux appels de détresse.

Conclusion

Cette tragédie illustre les défis majeurs en matière de sécurité publique auxquels fait face Kinshasa. Alors que les tensions entre citoyens et forces de l’ordre s’intensifient, une réponse rapide et structurée des autorités est impérative pour restaurer la confiance et assurer la sécurité des habitants.

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