Lors de la 25e réunion du Conseil des ministres, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a réaffirmé la nécessité urgente de mettre fin aux barrières et perceptions illégales qui entravent le secteur du transport routier en République démocratique du Congo.
Mesures prises
La Première ministre a instruit les VPM en charge de l’Intérieur, de la Défense, et des Transports à :
- Supprimer immédiatement toutes les barrières routières illégales.
- Harmoniser les actions des forces de sécurité (police, armée) et des autres services impliqués, comme la Direction Générale des Migrations (DGM).
- Veiller à l’application stricte des directives présidentielles sur cette question, notamment celles émises lors de la 43e réunion du Conseil des ministres.
Impact des barrières illégales
Conséquences économiques :
- Augmentation des prix des produits de première nécessité, causée par les coûts supplémentaires supportés par les transporteurs.
- Frein au commerce intérieur et à l’économie locale.
Acteurs en cause :
- Des membres des forces de sécurité.
- Certains agents des services étatiques (DGM, police, etc.).
Contexte et enjeux
Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour :
- Lutter contre la vie chère, une priorité économique nationale.
- Assainir le secteur des transports routiers, souvent victime de tracasseries administratives et fiscales.
- Renforcer la gouvernance, en éliminant les pratiques illégales affectant les infrastructures publiques.
Le Vice-Premier ministre en charge de l’Économie, Daniel Mukoko Samba, a également appelé les populations à s’opposer fermement à ces barrières illégales tout en rappelant leur impact néfaste sur la vie quotidienne des Congolais.
Conclusion
La suppression des barrières routières illégales est une étape cruciale pour faciliter la circulation des biens et des personnes en RDC. Le succès de cette initiative dépendra de l’engagement des autorités locales et de l’efficacité des contrôles mis en place.