Le ministre d'État en charge de la Justice, Constant Mutamba, a répondu fermement aux critiques émises par certaines ONG de défense des droits de l'homme concernant l'application de la peine de mort aux bandits urbains en RDC, notamment ceux qualifiés de « Kuluna ». Lors d’un briefing spécial co-animé avec son collègue, le ministre de la Communication et des Médias Patrick Muyaya, le ministre a défendu l'application de la peine de mort dans le cadre des opérations sécuritaires menées pour lutter contre la criminalité dans les grandes villes congolaises.

Mutamba a affirmé que le pays doit avant tout répondre à ses propres impératifs sécuritaires, sans céder aux pressions extérieures, notamment des modèles occidentaux. Il a souligné que la RDC ne lèvera ni ne supprimera la peine de mort pour faire plaisir aux ONG, précisant que les règles étrangères ne devraient pas être imposées sans prendre en compte les réalités locales.

Le ministre a également expliqué que la levée du moratoire sur l'exécution de la peine de mort ne représente aucun recul en matière de droits de l’homme, se demandant : « Recul par rapport à qui et par rapport à quoi ? » Il a insisté sur le fait que la sécurité nationale devait primer face à l’insécurité croissante liée au banditisme urbain.

Depuis le lancement des opérations « Zéro Kuluna » et « Ndobo », visant spécifiquement à combattre le banditisme urbain, plus de 100 bandits ont été jugés et condamnés à mort. Ces derniers ont été transférés dans des prisons de haute sécurité pour l'exécution de leur peine, conformément aux lois congolaises. Ces actions font partie d'une série de mesures mises en place pour réduire la criminalité dans les grandes villes, où les groupes de Kuluna sèment la terreur.

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