Le ministre de l’Emploi, Ephraïm Akwakwa, a annoncé le 3 janvier 2025 une mesure majeure pour les travailleurs congolais : le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) a été doublé, passant de 7 075 FC à 14 500 FC.
Une première revalorisation en cinq ans
Cette décision, présentée comme une mesure sociale emblématique, intervient après une longue période sans ajustement. Le ministre a décrit cette augmentation comme un « cadeau du chef de l’État au peuple congolais, et particulièrement à la masse laborieuse ».
Un soulagement pour les travailleurs
Cette hausse est perçue comme une avancée significative pour améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs, dans un contexte marqué par une inflation galopante et des défis économiques majeurs. Pour beaucoup, cette mesure est une réponse attendue depuis longtemps face aux difficultés de la vie quotidienne.
Des réactions mitigées
Cependant, cette revalorisation n’a pas fait l’unanimité :
- Les soutiens : Certains travailleurs saluent cette augmentation comme une bouffée d’oxygène, notamment dans des secteurs où les bas salaires rendent la vie difficile.
- Les critiques : D’autres estiment que ce nouveau montant reste insuffisant comparé au coût de la vie actuel et au SMIG des pays voisins.
Défis et mise en œuvre
Le gouvernement congolais devra veiller à une application rigoureuse de cette mesure, notamment dans les secteurs privés où le non-respect des salaires minimums est fréquent.
Enjeux à long terme
Si cette revalorisation est un pas dans la bonne direction, elle devra être accompagnée d'autres politiques pour :
- Réduire l’inflation, qui pourrait rapidement éroder les effets de cette augmentation.
- Encourager le dialogue social entre le gouvernement, les employeurs et les syndicats, pour garantir des ajustements réguliers du SMIG en fonction des réalités économiques.
Ce doublement du SMIG est une avancée symbolique et pratique, mais il reste à voir comment cette mesure sera concrètement ressentie par les Congolais dans leur quotidien.