Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a annoncé ce lundi 3 février 2025 que le nombre de morts à Goma a dépassé les 2000 victimes. Cette tragédie résulte de l’invasion rwandaise dans la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Un bilan qui s’alourdit
Lors d’un briefing presse à Kinshasa, Patrick Muyaya a expliqué que le gouvernement congolais a dû réévaluer les pertes humaines causées par la guerre d’agression menée par le Rwanda.
"Il y a plus de 2000 corps à enterrer dans la ville de Goma", a-t-il déclaré, ajoutant que ce chiffre ne prend pas en compte les charniers découverts récemment, ce qui laisse présager un bilan encore plus lourd.
Les autorités congolaises continuent d’identifier les victimes, car la situation évolue chaque jour.
"Il ne s’agit pas d’une rébellion, mais d’une armée d’occupation"
Le ministre Muyaya a fermement dénoncé ce qu’il qualifie d’invasion rwandaise.
"Il n’y a pas une rébellion au Nord-Kivu, mais une armée d’occupation", a-t-il insisté.
Un climat de terreur à Goma
La situation dans la ville est décrite comme un véritable cauchemar, marqué par :
✅ Des enlèvements forcés de civils, contraints à rejoindre les forces armées.
✅ Une répression sanglante, avec des exécutions et des disparitions inquiétantes.
Le gouvernement congolais appelle la communauté internationale à agir d’urgence pour mettre fin à cette tragédie humanitaire.