Le Vice-Premier ministre de l'Intérieur Jacquemain Shabani a justifié la suspension du PPRD comme une mesure "pédagogique" lors du Conseil des ministres, suscitant vives réactions dans l'opposition.
Les arguments du gouvernement
Raison officielle :
"Devoir patriotique" des partis de défendre l'unité nationale
Nécessité de "sanctionner les comportements anti-constitutionnels"
Portée symbolique :
→ Avertissement à tous les partis politiques
→ Rappel des limites à ne pas franchir
"Cette décision n'est pas une fin en soi, mais un rappel à l'ordre républicain", a déclaré Shabani.
Controverse juridique
✔ Base légale : Article 78 de la loi sur les partis politiques
✔ Critiques de l'opposition :
"Instrumentalisation politique" (Trésor Kidimba, avocat du PPRD)
"Double standard" (d'autres partis critiquant le pouvoir ne sont pas inquiétés)
Réactions en cascade
PPRD : Préparation d'un recours devant la Cour constitutionnelle
Opposition unie : Dénonce une "dérive autoritaire"
Société civile : Craintes sur l'espace démocratique pré-électoral
Chiffre clé : 12 partis d'opposition ont exprimé leur solidarité avec le PPRD ce week-end.
Enjeux sous-jacents
• Test pour l'application uniforme de la loi
• Signal aux bailleurs internationaux sur le climat politique
• Impact sur le dialogue national en gestation